Trois techniques d’arrosage à privilégier pour économiser l’eau au jardin potager

Découvrez trois méthodes d'arrosage pour votre potager, qui vous permettront d'irriguer convenablement vos plantations et d'économiser l'eau, une ressource si précieuse.

Nous sommes à la mi-mai, les Saints de Glace sont désormais derrière nous. Ce qui veut dire que, normalement, nous ne devrions plus avoir de gelées. Une bonne nouvelle pour les jardiniers en herbe qui vont pouvoir planter leurs tomates, leurs fraises, leurs courgettes ou leurs melons. Si vous envisagez de créer un potager, il faudra aussi penser aux futurs arrosages. L’eau étant, bien évidemment, un élément essentiel pour avoir de beaux légumes. Chaque soir, vous pourrez parfaitement arroser avec votre tuyau d’arrosage, en pompant sur le réseau domestique. Cependant, il faut garder en tête que l’eau est une ressource précieuse qu’il faut préserver, et qu’il existe notamment d’autres moyens d’arroser. Petit tour d’horizon des méthodes d’arrosage qui s’offrent à nous tous, pour économiser la précieuse « ressource eau ». Découverte.

Méthode n° 1 : l’arrosoir

Eh oui, il a peut-être disparu de vos jardins, et peut vous sembler obsolète et inutile. Et pourtant, il revêt de nombreux avantages aussi bien aux cultures qu’à la préservation de la ressource en eau. En l’utilisant sans la pomme, il permet de ne pas mouiller les feuilles, mais d’arroser uniquement les pieds. Rappelons que les feuilles mouillées sont l’annonce de potentielles maladies ou de sécheresse de la partie aérienne de la plante. En arrosant avec un arrosoir, de préférence en métal, vous pouvez aussi observer la croissance de vos plantations.

L'arrosoir, un accessoire qui revêt de nombreux avantages pour les cultures, et pour préserver la ressource en eau.
L’arrosoir, un accessoire qui revêt de nombreux avantages pour les cultures, et pour la préservation de la ressource en eau. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Vous êtes au plus près d’elles pour détecter la moindre anomalie, et c’est un vrai plus pour des cultures abondantes ! Avec la pomme d’arrosoir, vous obtenez l’effet « eau de pluie » pour arroser vos semis ou votre gazon. Faites revenir l’arrosoir dans vos jardins, en choisissant ce type d’arrosoir en métal disponible sur Amazon, Castorama ou Leroy Merlin, par exemple. De plus, vous pourrez ajouter des orties macérées ou le fertilisant obtenu à partir de votre déshydrateur de déchets alimentaires pour favoriser la croissance de vos plantations.

Méthode n° 2 : le goutte-à-goutte

Le goutte-à-goutte consiste à installer, lors de la plantation de vos légumes, un tuyau poreux qui formera un serpentin dans votre potager. Pour ce faire, il suffit d’installer un simple tuyau d’arrosage, percé à des endroits stratégiques : au pied de chaque plante évidemment. Ensuite, soit vous installez l’extrémité de votre tuyau sur votre alimentation au réseau domestique, soit vous le connectez à votre récupérateur de pluie. Il vous suffira alors d’ouvrir le robinet pour irriguer vos plantes en quelques minutes.

Le goutte-à-goutte apporte un arrosage harmonieux.
Le goutte-à-goutte apporte un arrosage harmonieux. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Et si vous êtes du genre fainéant, vous pourrez aussi installer un programmateur pour que l’arrosage se déclenche chaque jour à heure fixe. Le goutte-à-goutte possède plusieurs avantages pour la plante. Il améliore sa croissance en apportant un arrosage harmonieux, et il est possible aussi de « personnaliser » l’arrosage en fonction de la plante. Cela peut se faire en perçant des trous plus gros pour certaines plantes, ou en ajoutant plusieurs buses à l’endroit voulu, si vous optez pour un goutte-à-goutte du commerce. Vous pouvez donc fabriquer vous-même un goutte-à-goutte ou opter parmi les modèles proposés par Castorama, Leroy Merlin ou Amazon, par exemple.

Méthode n° 3 : les oyats (ou ollas)

Comme l’arrosoir, les oyats existent depuis des siècles. Toutefois, ils ont été oubliés, certes, au profit des arrosages plus pratiques, mais beaucoup moins économiques. Les oyats sont des jarres en terre cuite enterrées dans le sol, au pied des plantes. Seul le haut de l’oyat se trouve au ras du sol, et il est fermé par un couvercle. La jarre doit être remplie d’eau, puis la terre cuite va progressivement diffuser l’eau contenue aux racines de la plante. Pour le jardinier, il suffira de vérifier de temps en temps que les jarres sont pleines pour assurer l’irrigation de la plante.

Comment fabriquer vos ollas avec des pots en terre cuite ?
Comment fabriquer vos ollas avec des pots en terre cuite ? Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Ce système est absolument parfait en cas d’absence par exemple. Il est recommandé d’enterrer une jarre de 10 l pour un mètre carré de plantation. Vous pouvez aussi opter pour des oyats « personnalisés » et installer un oyat au pied de chacune de vos plantes. En revanche, il est préférable de mettre en place l’oyat avant la plante pour éviter de briser les racines en l’installant. L’oyat permet à la plante de s’hydrater en fonction de ses besoins. Vous trouverez des oyats dans toutes les jardineries, car ils reviennent en force. Par ailleurs, vous pouvez aussi les acheter sur certains sites en ligne comme Castorama, Amazon ou Leroy Merlin.

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

Un commentaire

  1. Vous avez déjà essayé de faire des trous dans un tuyau d’arrosage ?
    Certainement pas car me résultat risque d’être catastrophique soit vous prenez du goute à goute ou un tuyau poreux mais surtout pas de trous dans un tuyau d’arrosage

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