Quel est le point commun entre une amibe et une imprimante RepRap ? A l’image de ces êtres unicellulaires, cette imprimante est capable de s’auto-répliquer.
En effet, cette imprimante 3D RepRap (autoréplicable ) peut imprimer certaines de ses pièces pour créer une toute nouvelle machine.
Le projet RepRap, abréviation de « replicating rapid prototype » a été initié en 2005 par l’ingénieur britannique Adrian Bowyer. Depuis, c’est une importante communauté open-source de « RepRappers » qui continuent de créer, d’innover et d’améliorer le système.
Nicholas Seward, créateur de Forge Concept, est un de ces « RepRapper ». Il a créé avec succès ses propres imprimantes 3D. Elles ont été présentées récemment à la Maker Faire 2013.
Ses créations, la « Morgan Simpson » (L’imprimante jaune) et la « Wally » (imprimante orange) visent à rendre les imprimantes « vitamin-free ». (Ce ne sont pas les vitamines nécessaires au métabolisme d’un organisme vivant.) Dans ce cas de figure, les vitamines sont des éléments qui ne peuvent pas être imprimés en 3D, comme le câblage, les boulons et les autres composants essentiels.
Les imprimantes RepRap de Seward peuvent imprimer une machine entière en 60 heures et nécessite environ 20 $ de plastique, 150 $ d’électronique, plus le coût de ces fameuses « vitamines » (boulons et câble et vis).
RepRap from Adrian Bowyer on Vimeo.
Si le projet vous intéresse, sachez que Nicholas Seward devrait prochainement lancer un projet sur le site de « crowdfunding » Kickstarter. Vous pourrez ainsi acquérir une « Wally Simpson » en kit (à monter soi-même) pour 450 $ et une imprimante RepRap totalement fonctionnelle pour 600$.
Les plans de la « Wally Simpson » devraient également être disponibles dans les prochains jours.
Vivement le soulèvement des machines !