L’eau est une ressource vitale, non seulement pour nous les humains, mais aussi pour la faune et la flore. Malheureusement, à cause du changement climatique, les réserves d’eau douce de la planète s’amenuisent. L’eau de mer représente un énorme potentiel pour résoudre ce problème, mais les procédés de désalinisation existants sont coûteux à mettre en œuvre. Voilà pourquoi un groupe d’étudiants originaire de Malaga, en Espagne, ont inventé le système ADSOL. Il s’agit d’une technologie de dessalement de nouvelle génération fonctionnant à l’énergie solaire.
Une approche moins énergivore
Concrètement, l’ADSOL est une plateforme de dessalement flottante qui fait à peu près 9 m². À la différence des systèmes traditionnels qui utilisent la technique de l’osmose inverse pour séparer le sel de l’eau de mer, cette nouvelle technologie repose sur une méthode basée sur un phénomène appelé condensation. Pour alimenter le processus, les chercheurs ont opté pour l’énergie solaire. Ce qui est également intéressant, c’est le fait que par rapport aux procédés de dessalement conventionnels, cette nouvelle approche nécessite jusqu’à 17 % d’énergie en moins.
Un procédé de dessalement écologique
La mission de l’équipe ADSOL, qui consiste à « créer un système de dessalement simple, sans saumure comme résidu, basé sur l’énergie solaire, implanté dans la mer, facile à fabriquer et peu coûteux », comme l’indique son site web, en dit déjà beaucoup sur les qualités de cette technologie innovante. En effet, par rapport aux méthodes actuelles, elle permet de gérer plus efficacement la saumure produite par le processus, réduisant ainsi son impact sur l’environnement. De plus, la plateforme utilise des matériaux courants, c’est-à-dire faciles à trouver sur le marché.
Une invention déjà brevetée
La technologie ADSOL se distingue également par sa capacité à produire de l’eau douce ayant un niveau de pureté extrêmement élevé, jamais atteint auparavant. Une qualité qui devrait également révolutionner la production d’hydrogène offshore, puisque la pureté de l’eau joue un rôle crucial dans ce processus. Selon les données fournies par les chercheurs, leur plateforme de dessalement est capable de produire près d’un mètre cube d’eau douce par jour.
Cette efficacité suscite déjà l’intérêt de nombreux investisseurs, dont certains se trouvent en Israël, considéré comme un pays pionnier dans ce type de technologie. Enfin, sachez que l’équipe a déjà breveté l’invention. Plus d’infos : adsoltech.github.io.
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Ce projet sur papier est intéressant.
J’ai quand même une question que fait-on avec les déchets qui est le sel?
car je pense pas qu’on consomme autant de sel que d’eau est-il stocké ou rejeter à la mer. Ne risque- t’on pas un déséquilibre et d’avoir un excédent de sel dans la mer sachant que l’eau douce devient plus rare cela par le changement climatique. Les fleuves qui s’écoulent dans les océans pourrait diminuer ou se tarir donc inévitablement augmentation en teneurs salin et disparition des animaux aquatiques. Bien sûr cela n’arrivera pas dans les 20 ans à venir mais peut être 50 à 100 ans selon la vitesse de la disparition des rivières lacs et fleuves.
la question est ouverte.