Bâtiments 2226, une température intérieure de 22 à 26 °C, sans chauffage ni climatisation, été comme hiver

Le concept révolutionnaire des bâtiments 2226, développé par l'architecte autrichien Dietmar Eberle, propose une solution audacieuse pour maintenir des températures intérieures agréables, sans recourir aux systèmes conventionnels de chauffage ni de climatisation.

Désormais, le dérèglement et le réchauffement climatiques ne peuvent plus nous échapper. Ils sont une réalité que nous constatons un peu plus chaque année. Ce réchauffement climatique est accéléré par les bâtiments et infrastructures, pensés voilà plusieurs décennies. Aujourd’hui, ils ne répondent pas évidemment à ces nouvelles données climatiques. La plupart des bâtiments sont de véritables passoires thermiques, qu’il faut chauffer ou climatiser à outrance, en fonction des saisons. C’est dans ce contexte que l’architecte autrichien Dietmar Eberle a développé le concept révolutionnaire du bâtiment 2226. Ce projet novateur repense fondamentalement la façon dont les bâtiments peuvent maintenir une température intérieure confortable, sans dépendre des systèmes de chauffage ni de climatisation traditionnels. Découverte.

Qu’est-ce qu’un bâtiment 2226 ?

Comprendre ce qu’est un bâtiment 2226 est finalement très simple ! Le nombre 2226 représente les deux températures qui sont maintenues dans le bâtiment, entre 22 et 26 °C. Avec un chauffage et une climatisation, vous vous direz sûrement que ce n’est qu’enfantin de maintenir ces températures. Or, justement dans les bâtiments 2226, cette température moyenne doit être conservée sans chauffage ni climatisation et c’est bien là le côté innovant de ces bâtiments. Ce qui veut dire que le bâtiment doit être conçu de manière à laisser entrer la lumière, pour profiter de la chaleur du soleil. Il doit aussi être construit avec des matériaux qui limitent les ponts thermiques et les déperditions de chaleur, favorisant aussi la récupération des chaleurs. Ces bâtiments 2226 apportent une nouvelle conception de l’architecture urbaine, privilégiant le confort des habitants, mais également leur bien-être. En effet, à la conception par exemple, on retrouve de nombreux espaces verts.

Une température constante toute l'année.
Une température constante toute l’année. Crédit photo : BE – Baumschlager eberle © Eduard Hueber

Comment les bâtiments 2226 sont-ils conçus ?

Nous avons souvent parlé des îlots de chaleur, provoqués notamment par les peintures sombres qui recouvrent les toits de la plupart des bâtiments industriels ou d’habitation. Le bâtiment 2226 est forcément recouvert de peinture blanche. Ce qui permet de réduire naturellement la chaleur en été. Les façades sont conçues avec de larges baies vitrées, afin de profiter de la chaleur du soleil quelle que soit la saison, minimisant ainsi les apports en chauffage extérieur.

Comment fonctionnent ces bâtiments écologiques ?

Le fonctionnement du bâtiment repose sur l’utilisation de sources de chaleur existantes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que toutes les chaleurs sont exploitées. Ce peut être la chaleur des serveurs des ordinateurs, mais aussi la chaleur corporelle produite naturellement par les habitants ou salariés. Dans ces bâtiments, des dispositifs sensoriels sont donc installés directement dans la structure afin d’optimiser toutes les récupérations de chaleur possibles. Ainsi, dans la structure même sont inclus, par exemple, des volets et ventilations, qui permettent de garantir la fraîcheur en été ou, à l’inverse, de laisser entrer la fraîcheur de la nuit.

Enfin, dans ces bâtiments, les murs sont construits sur 70 cm d’épaisseur, un peu comme pour les anciennes maisons. Ces derniers deviennent alors des remparts contre le froid ou la chaleur, quelle que soit la saison. Ces bâtiments ont déjà été testés en Autriche ou à Genève, où ils abritent notamment des écoles, satisfaisant très largement les occupants. En France, le premier bâtiment 2226 devrait bientôt voir le jour à Lyon dans le cadre d’un projet appelé « Essentiel », porté par Nexity et le cabinet Baumschlager Eberle. Plus d’informations : baumschlager-eberle.com

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Source
Rfi.frPresse-citron.netCapital.fr

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

2 commentaires

  1. Encore faut-il habiter un endroit qui ne monte pas trop haut trop vite en température !
    Ce genre de bâtiment dans le sud de la France ne pourrait jamais marcher.

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    1. oui mais oui mais !!!!!!!!

      moi je dis bravo a toutes ces personnes qui s’investissent qui cherchent et font avancer la machine.
      on ferra surement des erreurs ,mais l’on n’apprends de ses erreurs ,celui qui ne fait rien ne fait pas d’erreurs et n’avance pas encore bravo.

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