Ces panneaux solaires ultra légers peuvent s’installer sur les toitures à faible portance

L’entreprise française Soprasolar a établi un partenariat avec le fabricant suédois de panneaux solaires Midsummer. À travers cette collaboration, le duo ambitionne de développer une gamme de produits de toiture solaire conçue pour les toits à faible portance.

L’énergie solaire est l’une des alternatives les plus prometteuses aux combustibles fossiles. En plus d’être disponible partout, elle est facilement exploitable. Pour en profiter, il suffit d’avoir une installation solaire photovoltaïque ou thermique chez soi. Les panneaux solaires résidentiels sont souvent installés sur le toit des bâtiments. Cependant, en raison de leur poids, ils ne conviennent pas à n’importe quelle toiture. C’est notamment le cas des toits à faible portance. C’est justement pour cette raison que la société suédoise Midsummer, spécialisée dans la fabrication de modules solaires à couche mince, et l’entreprise française Soprasolar, filiale de Soprema, ont décidé de travailler ensemble.

Un manque à gagner important

Pour rappel, Soprema, basée à Strasbourg, est une société largement connue pour ses systèmes d’étanchéité et ses solutions d’isolation destinés au secteur de la construction. Le groupe qui emploie actuellement plus de 9 000 personnes, est aussi l’un des leaders mondiaux des matériaux de toiture. Sa filiale Soprasolar propose quant à elle des modules solaires au silicium. Celle-ci a déjà déployé plus de 15 millions de m² de toitures solaires plates, soit l’équivalent d’environ 750 mégawatts-crête en termes de puissance. Toutefois, en raison de la faible capacité de charge de certains types de toits, l’entreprise affirme devoir renoncer souvent à certains contrats.

Installation de panneaux Soprasolar Flex sur un toit plat.
Installation de panneaux Soprasolar Flex sur un toit plat. Crédit photo : Soprasolar (capture d’écran vidéo YouTube)

Répondre plus efficacement à la demande

En collaborant avec Midsummer, Soprasolar veut changer la donne. Les solutions mises au point par la firme suédoise lui permettront de servir le plus grand nombre de clients possibles. En effet, le duo ambitionne de concevoir des produits solaires adaptés à une grande variété de toitures, y compris celles qui sont faiblement porteuses. Dans cette optique, les deux entreprises ont déposé une demande de certification pour leurs produits auprès du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), l’agence nationale française chargée de garantir la qualité et la sécurité des bâtiments. Une fois certifiées, les membranes de toitures solaires pourront être vendues en France.

Vers la création d’une nouvelle industrie solaire européenne ?

À noter que Soprasolar envisage également de commercialiser les nouveaux produits à l’étranger. « Le marché est énorme pour les solutions de matériaux de toiture intégrant des cellules solaires qui peuvent être installées même sur des toits plus faibles. Ce qui est le cas dans la plupart des pays où les toits n’ont pas à supporter le poids de la neige », a déclaré Eric Jaremalm, PDG de Midsummer. D’après lui, la collaboration avec la filiale de Soprema pourrait « créer une nouvelle industrie européenne tout en augmentant potentiellement la part de l’énergie solaire dans le mix électrique européen ». Plus d’infos : soprasolar.com. Que pensez-vous de cette innovation ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Marc Odilon

J'ai rejoint Neozone en 2020. Avant de me lancer dans le journalisme en 2014, j'ai suivi des études universitaires en gestion d'entreprise et en commerce international. Mon baccalauréat technique en mécanique industrielle m'a permis de me familiariser avec l'univers de la tech. Installateur de panneaux solaires et électronicien autodidacte, je vous fais découvrir tous les jours les principales actualités des nouvelles technologies. Curieux de nature et grand amoureux du web, je suis un rédacteur polyvalent et ma plume n'a pas de limites. Quand je ne travaille pas, je fais du jogging !

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