L’Université de Waterloo travaille sur implant vaginal novateur qui permet de lutter contre la transmission du VIH.
Selon les chiffres publiés par l’Onusida, on estime qu’environ 1,8 million de personnes ont été infectées par le virus du sida dans le monde rien qu’en 2016. Cela représente une nouvelle contamination par le VIH toutes les 17 secondes soit 5.000 nouvelles infections chaque jour….
La recherche scientifique progresse et parmi les nouvelles avancées on retrouve cette ingénieuse découverte canadienne. En effet, l’Université de Waterloo aurait mis au point un implant vaginal susceptible de protéger les femmes contre l’infection du virus du Sida explique cette étude publiée le 13 mars dernier dans le Journal of Controlled Release.
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Pour comprendre comment fonctionne l’implant il faut d’abord connaitre le processus d’infection de l’agent pathogène. Pour faire simple, le VIH s’attaque directement au système immunitaire, c’est-à-dire au système de défense de l’organisme. En ciblant les lymphocytes T envoyés pour le combattre (elles jouent un grand rôle dans la réponse immunitaire secondaire), le VIH les contamine ce qui lui permet de se reproduire.
Par contre, si les lymphocytes T ne réagissent pas, cela réduit le nombre de cellules que le virus peut contaminer et donc l’infection n’est plus transmise nous explique sciencesetavenir.fr dans son article.
Ce nouvel implant développé par les chercheurs est composé de deux bras souples et d’un tube creux contenant de l’hydroxychloroquine, un antipaludique. Le médicament est ensuite absorbé par les parois de l’appareil génital entrainant une atténuation de l’activation des lymphocytes. Ils se retrouvent donc immunisés.
[clickToTweet tweet= »L’Université de Waterloo travaille sur implant vaginal novateur qui permet de lutter contre la transmission du VIH. » quote= »L’Université de Waterloo travaille sur implant vaginal novateur qui permet de lutter contre la transmission du VIH. »]On observe le même phénomène chez des travailleuses du sexe au Kenya. Des femmes immunisées « naturellement » contre le virus car leurs lymphocytes ne réagissent pas ou peu. Les chercheurs ont donc eu l’idée de reproduire la même absence de réaction avec un implant médical.
L’implant a été testé avec succès sur des lapins ouvrant la voie à de nouvelles recherches pour lutter contre le VIH.