Qu’ils soient au gaz, électriques, au fuel ou au bois, ils sont tous en marche avec le froid qui revient ! Certes, nous n’atteindrons pas les −62 °C enregistrés en Sibérie cette semaine, mais nous avons bien rallumé nos chauffages. Nos systèmes de chauffages polluent l’atmosphère à différents degrés selon le mode utilisé. Parmi eux, la chaudière au fuel est l’une des plus polluantes. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), « le chauffage au fioul émet 300 g de CO₂ par kilowattheure d’énergie générée, contre 274 g pour le propane et 234 g pour le gaz ». Dans le Maine-et-Loire, un ancien motoriste de Mercedes a inventé un système qui permet à sa chaudière fuel de ne plus polluer et même d’utiliser les polluants pour chauffer l’eau. Découverte.
Quelle est cette invention ?
Philippe Rousseau est donc un ancien motoriste qui a travaillé chez Mercedes puis chez Bosch où il s’était spécialisé dans les systèmes d’échappement. Aujourd’hui, âgé de 75 ans et se chauffant au fuel, les onze chats qu’il possède profitent d’une chaleur douce et confortable sans que la vieille chaudière au fuel émette de polluants. Il a inventé un procédé breveté qui permet d’éliminer totalement les fumées toxiques sur ce type de chaudière. Son invention vient confiner les émissions polluantes et les recombinent dans un réacteur. L’hydrogène, le carbone et l’oxygène dégagés produisent ainsi du méthane qu’il réinjecte dans le brûleur. « La consommation est ainsi réduite de 10 % et le rendement amélioré de 15 % » explique Philippe Rousseau dans une interview accordée au journal Le Parisien. Grâce à son invention, il affirme que la seule chose qui « sort » de sa chaudière est de l’eau déminéralisée qu’il récupère et réutilise évidemment !
Trente années de travail
Cela fait près de trente ans qu’il a transformé son garage en laboratoire expérimental. Alors qu’il travaillait pour Mercedes, il avait déjà inventé un pot d’échappement qui n’émettait aucun CO₂ pour les moteurs de 500 CV. En 2009, lorsque la conférence de Copenhague débouche sur un accord mondial pour lutter contre le réchauffement climatique, il est convaincu qu’il peut aller encore plus loin que les moteurs de voiture. Sa maison devient son laboratoire et sa chaufferie, un banc d’essai. L’invention de Philippe est bien sûr protégée par une dizaine de brevets et vient d’être validée par l’APAVE, un bureau de contrôle. Son invention intéresse également l’ADEME et un premier prototype a été installé à Longjumeau (91), dans l’entreprise Barata, spécialisée dans les générateurs à vapeur. Philippe Rousseau explique que sa technique peut s’appliquer dans les usines, sur les incinérateurs, mais également sur les centrales à charbon, encore plus polluantes que celles au fuel. Le charbon reste effectivement la principale source de production d’électricité dans le monde et est responsable de plus de 30 % de l’ensemble des émissions produites par les énergies non renouvelables.
Quel avenir pour l’invention française ?
Philippe Rousseau confie que l’Allemagne est très intéressée par son système d’élimination des pollutions. On peut aisément le comprendre puisque, dans ce pays, le charbon est encore plus présent qu’ailleurs. En revanche, il explique aussi que la France boude son invention qui semble pourtant essentielle. Pour lui, les politiciens français ne mesurent pas l’urgence de la situation et les lobbies ne souhaitent pas que l’on touche à la « poule aux œufs d’or » que sont les énergies fossiles ! Nous sommes certains que cette invention a de l’avenir. Que ce soit en France ou ailleurs, ce seront toujours des émissions de gaz en moins dans l’atmosphère ! Plus d’informations : Barata
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, à méditer…
Invention française Finoptim à installer dans un foyer ouvert, émissions polluantes reduites de 80%, restitution de la chaleur multipliée par 4, meilleure diffusion de la chaleur, pose simple, pas de travaux, pas de tubage….écosystème !
Article bidon :
Je veux bien croire qu’il améliore le rendement de sa chaudière… mais supprimer le CO2 est impossible :
Le charbon c’est du carbone : C.
La combustion c’est en très simplifié ajouter de l’oxygène à ce Carbone pour former du CO2.
Bref tant qu’il y a du charbon en entrée il y a du CO2 en sortie. Y’a pas de magie.
Mais où on se renseigne pour cette merveille? Le lien emmène à une entreprise fermée depuis plusieurs années
Gylliaen, faudrait peut-être lire et comprendre l’article avant de commenter en étalant ses pseudo connaissances….
La madame de l’article a dit- « L’hydrogène, le carbone et l’oxygène dégagés produisent ainsi du méthane qu’il réinjecte dans le brûleur ».
Le système de la vanne EGR dans un véhicule quoi..
L’egr réduit les nox, pas le co2
Ce même système était présenté dans le courrier de l’ouest en 2016. Perso, j’ai tenté de lire les brevets mis en lien dans lesquels les mêmes phrases reviennent sans que les principes de la dépollution ne soient expliqués.
Récemment dans le même courrier de l’ouest (28 décembre 2022), une invention encore plus fantastique de la même personne est citée. « Il a inventé un système d’auto-alimentation pour les appareils électriques ».
Encore plus fort que le mouvement perpétuel.
Finis la crise de l’énergie et le réchauffement planétaire !
@Teknis : et le méthane réinjecté dans le brûleur, il ne produit pas de CO2 en brulant ??? c’est magique en fait ! 🙂