Un animal de compagnie apporte du bonheur à son humain, il lui permet de rester en forme, de communiquer même et de ne pas s’isoler… Mais quand une personne âgée perd son animal, elle choisit la plupart du temps de ne pas reprendre de compagnon.
Au crépuscule de leur vie, ces personnes pensent ne plus avoir la possibilité de s’occuper d’un chien et surtout de ne pas lui survivre. A juste titre, elles pensent d’abord au devenir de leur protégé avant de penser à leur vie avec lui et se résignent à ne pas franchir le pas de l’adoption. A Cambrai, ils ont trouvé la solution !
En effet, que deviendra le chien si son maître décède ? Il viendra grossir les effectifs des refuges si personne ne l’accueille. Alors pour permettre à ces personnes qui n’imaginent pas leur vie sans un animal même à un âge avancé, la ville de Cambrai a eu une idée géniale : leur « prêter » un chien de refuge qu’elles accueilleront contre bons soins évidemment !
La municipalité de Cambrai a mis en place ces adoptions partielles en collaboration avec le Société de Défense des Animaux. Cette solution permet deux choses, rompre l’isolement de la personne âgée grâce à son chien et désengorger les refuges.
Selon les informations du site Positivr, la mairie de Cambrai va encore plus loin dans le dispositif puisqu’elle finance la nourriture pour les personnes qui n’ont pas les moyens d’y subvenir et en cas de problèmes vétérinaires, c’est le refuge qui prend en charge les frais inhérents aux opérations ou problèmes divers de l’animal. Idem en cas d’hospitalisation du maître, le chien peut retourner au refuge le temps que la personne se remette.
Nous sommes bien conscient qu’un animal ne se prête pas mais dans ce cas précis il permet à l’animal de trouver une famille et à la personne âgée d’avoir une compagnie quotidienne. Il n’y a pas d’engagement de durée pour la personne âgée mais tous ceux qui ont bénéficié de ce dispositif ont gardé leur petit protégé. Seuls quelques personnes triées sur le volet ont pu bénéficier de cette adoption particulière mais la SDA imagine déjà étendre le procédé à d’autres refuges. Quelle belle idée pour les humains et pour les animaux !
A 71 et ayant perdu ma petite compagne de 14 ans l année dernière je n envisage pas de reprendre un animal car je partirais peut-être avant…Ma famille à déjà dit qu elle ne pourrait pas s en occuper alors…
Monique