COESA est une entreprise italienne spécialisée dans le photovoltaïque industriel. Basée à Turin, elle propose ses services non seulement aux professionnels, mais aussi aux particuliers et aux collectivités publiques. Pour favoriser l’économie circulaire dans le domaine des énergies renouvelables, elle a récemment dévoilé un prototype de tour solaire. L’infrastructure se trouve dans les locaux mêmes de la start-up et comprend une unité de stockage d’énergie à base de sable. Zoom sur cette innovation qui permet de produire de l’énergie verte à moindre coût.
Un important gain d’espace
La particularité de cette tour photovoltaïque qui fait près de 36 m de haut est qu’elle utilise des panneaux solaires usagés. Au total, ceux-ci peuvent théoriquement générer une puissance de 250 kW. Selon les explications de COESA, le fait de les installer à la verticale procure un gain d’espace considérable. Ce gain est d’environ 90 % de plus, en comparaison avec une installation conventionnelle. Quant au choix de recourir à des panneaux solaires usagés, il découle d’une volonté de favoriser la réutilisation plutôt que le recyclage dans la mesure où de nombreux équipements sont souvent remplacés avant même qu’ils n’arrivent en fin de vie.
Une tour photovoltaïque avec une batterie au sablehttps://t.co/1JLBhW1WAt
— Alexandre (@Ar4kiel) July 28, 2023
Une batterie au sable pour stocker l’énergie produite
D’après COESA, compte tenu de son faible taux occupation du sol, la tour solaire serait idéale pour un système agrivoltaïque. En ce qui concerne la solution de stockage d’énergie mise en œuvre, c’est-à-dire la batterie au sable, il convient de noter qu’il ne s’agit pas réellement d’une nouveauté. L’idée consiste à utiliser l’électricité produite par les panneaux pour chauffer le sable et porter sa température à environ 500 °C. Cette chaleur pourra ensuite être libérée pour le chauffage ou convertie en électricité par l’intermédiaire d’une turbine.
Dix fois moins cher
Avec ce système innovant, l’entreprise compte pouvoir produire de l’énergie verte à un coût relativement faible. D’ailleurs, elle a déjà construit un prototype de batterie au sable à échelle réduite, afin de mieux évaluer les performances de ce mode de stockage et fournir d’éventuelles améliorations.