Des chercheurs français et américains viennent de breveter une biopile qui se recharge grâce à la transpiration du corps humain… Un procédé étonnant !
On connaissait les piles rechargeables, les piles non rechargeables, il pourrait bien arriver sur le marché une « biopile » qui se rechargerait grâce à la transpiration du corps humain. Ce sont en tout cas les propriétés du prototype créé grâce à la collaboration de deux équipes de chercheurs du CNRS de Grenoble et de Californie.
Pour le moment, cette biopile serait seulement capable d’allumer une LED mais les chercheurs espèrent pouvoir lui permettre de charger un appareil médical par exemple assez rapidement. Cette biopile, respectueuse de l’environnement est d’autre part peu coûteuse à fabriquer.
A lire également : EverLux : Des étudiants travaillent sur une bio-pile qui transforme l’urine en énergie
C’est un communiqué officiel qui nous apprend l’existence de cette pile d’un nouveau genre : « Cette pile alimentée par la transpiration peut allumer une LED, ouvrant de nouvelles perspectives pour l’électronique portable alimentée par des biodispositifs autonomes et respectueux de l’environnement. »
Cette biopile est une pile flexible et extensible qui va adhérer sur la peau et produire de l’électricité à partir des composés chimiques contenus dans la transpiration humaine. L’électricité est produite par réduction de l’oxygène et oxydation du lactate de la transpiration.
Vidéo : Des chercheurs ont inventé une pile qui fonctionne avec la transpiration
Le plus compliqué actuellement étant de permettre la transformation des composants de la sueur. C’est d’ailleurs le procédé le plus coûteux à mettre en place dans ce dispositif.Dans un premier temps, les chercheurs aimeraient que ce procédé soit mis en place à des fins de surveillance dans le domaine du sport ou de la médecine avant peut-être d’être amélioré pour une utilisation domestique.
Difficile d’imaginer pour le moment, une pile qui se colle sur la peau et que l’on recharge simplement grâce à notre transpiration, mais la science avance et propose des innovations qui s’avèreront sans doute utiles et bénéfiques pour la planète et c’est plutôt de bonnes nouvelles non ?