Lorsqu’elle s’immisce dans nos vies, elle ne prévient pas, elle arrive sans crier gare, et nous laisse dans le désarroi ! Elle, c’est la dépression, qui toucherait 3 millions de personnes en France, selon Santé Publique France. Il y a encore quelques années, la dépression était considérée comme « la folie » au sens littéral du terme. En 2011, ces dépressions ont fait l’objet de suivis en psychiatrie pour un cinquième des 1,5 million de patients suivis, selon le site allodocteurs.fr. La dépression est certes une maladie mentale, mais elle provoque aussi des douleurs physiques comme des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, des douleurs abdominales et des douleurs dorsales. Une récente recherche américaine pourrait changer la donne.
La dépression source de douleurs mentales et physiques
Pernicieuse, la dépression détruit progressivement le corps et l’esprit, et souvent, seules les douleurs mentales sont traitées, même si les consciences médicales évoluent. Aux États-Unis, des chercheurs se sont penchés sur le traitement de ces douleurs physiques liées à la dépression, grâce à un appareil appelé Diadem. Une étude intéressante, qui pourrait révolutionner les traitements de cette maladie chronique. Diadem, est un appareil innovant à ultrasons monté sur la tête des patients qui a déjà montré des résultats prometteurs dans le traitement de la douleur chronique et de la dépression. Développé par des chercheurs de l’Université de l’Utah, cet appareil utilise la neuromodulation pour cibler spécifiquement le cortex cingulaire antérieur du cerveau, une région clé impliquée dans la perception de la douleur et la gestion des émotions.
Comment fonctionne le Diadem ?
Le Diadem fonctionne en envoyant des faisceaux ultrasoniques vers le cortex cingulaire antérieur du cerveau, déclenchant ainsi des réponses neuronales qui peuvent atténuer la douleur ou améliorer l’humeur. Pour affirmer ceci, les chercheurs ont réalisé plusieurs essais cliniques sur une vingtaine de patients souffrant de ces douleurs chroniques. Le Diadem, inspiré directement du diadème porté par les reines ou les princesses, se pose sur le crâne et envoie des stimulations ciblées au cerveau affecté. Les patients avaient en amont subi une IRM fonctionnelle afin d’obtenir une cartographie précise des zones du cerveau à cibler. À l’issue de l’étude, 60 % des participants ont signalé une réduction de 33 % de leur douleur immédiatement après le traitement. Une autre étude a porté sur 14 patients souffrant de dépression clinique. Après une seule séance de 40 minutes, 10 de ces patients ont rapporté une rémission des symptômes une semaine plus tard.
Pourquoi cette invention pourrait changer les traitements contre la dépression ?
Les douleurs liées à la dépression, comme les autres douleurs d’ailleurs, sont actuellement traitées par le biais de médicaments chimiques bloquant la douleur. Des médicaments comme les antalgiques ou analgésiques anéantissent les douleurs, mais peuvent déclencher d’autres désagréments, comme des problèmes intestinaux ou stomacaux, entre autres. Si ces douleurs pouvaient être traitées par le Diadem, une solution non invasive, seules les zones du cerveau affectées seraient ciblées, évitant ainsi les effets secondaires liés à la prise de médicaments chimiques !
De plus, certains patients sont « résistants » aux traitements chimiques, cette option leur offrirait donc une nouvelle opportunité pour atténuer les douleurs physiques, qui, sont, peuvent aussi amplifier l’état dépressif. Que pensez-vous de cette piste scientifique pour traiter les douleurs physiques de la dépression ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Dear Meline,
thank you for your interesting studies & work. I am a physician .I wonder if you have come across any remedies for PSSD. This is a disorder caused in certain individuals who have been on antidepressant medications, specifically SSRI & SNRI’s. The disorder was coined by psychiatrist Dr. David Healy. These drugs result in cerebral neurotransmitter dysfunction in certain patients.
If you are able to provide me with any therapeutic information, I would be most grateful.
merci beaucoup,
Herbert Sacks
herb_sacks@hotmail.com