Le maïs pourrait être l’avenir des batteries pour véhicules électriques. C’est ce qu’essaient de prouver des chercheurs du Korean Institute of Science and Technology (KIST) en Corée du Sud. Actuellement les batteries lithium-ion ne progressent plus vraiment, les poids ont été réduits au minimum, et l’amélioration de la densité énergétique peine.
Le maïs, ou plutôt l’amidon de maïs pourrait dans quelques années être le matériau salvateur des batteries lithium-ion. Des recherches sont actuellement en cours et les résultats semblent intéressants. Les objectifs : de plus grandes capacités de stockage et une charge accélérée. Explications.
Aujourd’hui, les batteries contiennent du graphite pour l’anode, un matériau aux limites de ses capacités. Le silicium retient l’attention des chercheurs puisqu’il aurait des capacités 10 fois meilleurs que le graphite. Depuis 5 ans le laboratoire SLAC de Stanford travaille sur ces anodes en silicium. Son seul problème était d’âtre instable et d’augmenter les particules de 400% lors de la charge. Le matériau casse et les performances de la batterie se voit diminuées.
Les coréens de l’équipe du KIST fabriquent actuellement une solution à base d’amidon de maïs et de patate douce. L’anode composite carbone-silicium se stabiliserait grâce à cette solution mélangée à de l’huile puis chauffée. Cette nouvelle anode permettrait donc de réaliser 500 cycles de charge et quadruplerait la durée de vie de la batterie comparée à une anode graphite ! Le temps de chargement lui, sera de 5 minutes pour 80% de charge totale.
Les résultats de ces tests et l’éventuelle commercialisation de telles batteries prendront encore quelques mois voire quelques années. Mais la recherche avance et cette solution à base de maïs et de patate douce pourrait permettre d’améliorer grandement les performances de ces batteries !