Vous auriez envie de profiter des légumes de votre jardin, mais vous ne possédez pas de jardin ? Et si vous envisagiez la culture verticale ? Une culture qui revêt quelques avantages, lorsque l’on n’a pas la place suffisante pour aligner les rangs de tomates ou de fraises. La culture verticale permet de gagner considérablement de place et de produire autant, voire plus que sur un potager classique. La méthode s’adapte également aux balcons ou terrasses, et même aux rebords de fenêtres. Un avantage pour ceux qui ne disposent pas d’espaces extérieures. De plus, cette méthode est très adaptable. En cultivant à la verticale, vous économisez aussi la ressource en eau puisque l’arrosage des étages supérieurs profite aux étages inférieurs. Quels supports et quelles plantes choisir pour adopter un système pareil ? On vous explique tout.
Méthode n° 1 : le mur de poches de culture
Quel que soit le modèle choisi, dites-vous que vous n’aurez plus à vous baisser pour cueillir vos légumes ! Et que vous aurez aussi moins d’herbes envahissantes à retirer ! Du côté des équipements déjà conçus pour la culture à la verticale, vous avez le choix entre plusieurs structures. Tout d’abord, le mur végétal avec des poches de culture, il vous suffit de l’accrocher solidement, de mettre du terreau dans les poches et de planter. Les murs de poches sont utilisables en extérieur, comme en intérieur, pour un mur de plantes vertes par exemple. Si vous êtes bricoleur, vous pourrez aussi le faire vous-même en choisissant un tissu géotextile, poreux, imputrescible et, bien entendu, écologique. Vous trouverez des modèles de murs à planter sur Amazon, Castorama ou Leroy Merlin, entre autres.
Méthode n° 2 : le potager vertical étagé
Le potager vertical étagé se présente sous la forme d’un petit meuble, généralement en bois, sur lequel sont disposés des pots ou des jardinières. En le fixant sur un mur, vous obtenez un potager vertical étagé. Ce type de potager vertical est peut-être le plus simple à fabriquer soi-même avec des palettes récupérées, par exemple, et en plus, c’est ultra dans l’air du temps ! On appelle aussi ce type de structure « carré potager », pour une culture en hauteur, libérant la place au sol. Voici quelques idées à glaner sur Castorama, Amazon ou Leroy Merlin.
Méthode n° 3 : la culture en suspension ou à l’envers
Si vous choisissez de suspendre vos plantations, vous pourrez choisir entre des plantes retombantes, majoritairement fleuries, ou des tomates par exemple. La culture des tomates à l’envers consiste à faire ressortir la tige de la tomate par le fond du sac, afin qu’elles se développent vers le bas. Si la culture à l’envers vous intrigue, retrouvez notre article complet dédié à cette méthode de culture.
Quelles sont les plantes qui se prêtent à la culture à la verticale ?
De nombreuses variétés conviendront parfaitement aux jardiniers passionnés et aux amateurs de bonnes choses… Ce sera le cas, par exemple, des tomates, des fraises, des carottes, des herbes aromatiques, des courgettes ou des poivrons. Citons aussi la quasi-totalité des fleurs retombantes ou encore les épinards, les laitues ou les aubergines. Cependant, il est préférable d’éviter les légumes qui ont besoin d’un grand volume de terre et d’un enracinement profond. De plus, les légumes volumineux et/ou lourds ne sont pas recommandés pour la culture verticale. Évitez donc la citrouille, l’asperge, les courges, le panais, la patate douce, la pastèque ou encore la rhubarbe.