Le réchauffement climatique est un phénomène auquel nous ne pouvons plus nous échapper. Avec la hausse des températures terrestres, il est devenu urgent de se tourner vers des ressources énergétiques qui n’émettent pas de gaz à effet de serre. Les concepts sont multiples et force est de constater que les experts ne cessent d’améliorer les solutions existantes afin de les rendre encore plus efficaces. Pas plus tard qu’hier, nous vous avons rapporté l’invention d’un concentrateur de lumière capable de booster le rendement des panneaux solaires. Avec leur éolienne Mistral, les Français Jean-Patrick Barboza et Yannick Müller veulent permettre aux personnes de profiter de l’énergie du vent, et ce, de manière efficace et stable.
Un rêve d’enfant
Maintenant, c’est un octogénaire britannique du nom de Ray Laws qui fait parler de lui à travers son projet de générateur marémoteur. Ingénieur de chantier naval en retraite, Laws a trois enfants et trois petits-enfants. Son idée porte sur un système permettant d’exploiter la puissance des marées. « Quand j’étais enfant, je passais des heures sur la plage de Pegwell Bay, près de Ramsgate, à regarder la marée monter et descendre (…) J’ai réalisé qu’il devait y avoir un moyen d’exploiter la puissance de toutes ces tonnes d’eau qui circulent », a-t-il confié au média britannique Kent Online.
Mieux que le solaire et l’éolien
Toujours d’après Laws, l’avantage de l’énergie marémotrice par rapport aux autres sources d’énergie renouvelable est qu’elle est prévisible. « Si le soleil ne se montre pas, les panneaux solaires ne fonctionnent pas. S’il n’y a pas de vent, les éoliennes sont inutiles. Et si la mer est calme et qu’il n’y a pas de vagues, alors les générateurs d’énergie houlomotrice ne fonctionnent pas », a-t-il ajouté. Selon ses explications, quotidiennement, deux fois par jour, les marées montent et descendent. Il s’agit de quelque chose sur lequel notre avenir énergétique pourrait s’appuyer.
Les Seabags pour mieux profiter de l’énergie marémotrice ?
Avec l’aide de Tom Shelley qui est l’administrateur du groupe The Kent Inventors Forum, le système mis au point par l’inventeur britannique repose sur l’utilisation d’un certain nombre de coussins gonflables géants placés au fond de la mer. Suivant la variation de la marée, les sacs aspirent l’eau ou se vident. Dans le premier cas, le contenu est poussé dans un conduit au bout duquel se trouvent une ou plusieurs turbines.
Laws estime que son invention, baptisée Seabags, contribuera à réduire notre dépendance aux énergies fossiles. L’homme est d’ailleurs déterminé à aller de l’avant dans son projet. Pour preuve, il l’a présenté à des experts au sein de l’Université de Greenwich, dans le Grand Londres.
Il suffit de faire des sacs grands comme l’estuaire de la Rance (22 km2) pour alimenter une ville comme Rennes…
Il a juste réinventer le barrage hydroélectrique.
Qu’un octogénaire ne se rappelle pas de tout, je comprends. Mais que le rédacteur de ce fascinant article ne s’en rende pas compte, ça m’inquiète un peu plus.
L’avantage de ce système ce sont les sacs qui peuvent être rempli d’eau douce traitée. Et donc ne pas subir l’envahissement des coquillages et algues. Le barrage de La Rance n’a jamais été rentable et même coûteux à cause du nettoyage des pâles régulièrement envahies ainsi que toutes les canalisations. Par ailleurs le barrage comme beaucoup de barrages a provoqué une pollution par manque de circulation de l’eau. Dans ce système pas de barrage. A suivre…
Ce qui m’inquiète c’est exactement le message auquel je réponds. Bashing gratuit. Peut être votre « jeunesse » ne vous permettra pas d’apprecier l’atout d’avoir connu une période « ancienne ». Pousser plus loin un modèle, même existant sous une autre forme est une innovation! Et je dis bravo!