Est-il (réellement) rentable de récupérer l’eau de pluie ?

À l'heure où chaque goutte d'eau devient précieuse, découvrons comment Aquarain révolutionne notre approche de l'eau de pluie en la rendant non seulement écoresponsable, mais aussi financièrement rentable.

Plus nous avançons dans le temps, plus l’eau potable se fait précieuse. Aujourd’hui, l’installation de récupérateurs d’eau de pluie est primordiale dans certaines régions. De plus, nous devons tous fournir des efforts pour ne pas gaspiller cette eau potable. Par exemple, trouver une solution pour éviter de consommer 148 litres d’eau par jour, dont 20 % pour la chasse d’eau selon l’ADEME ! Nous savons que la possibilité de relier une chasse d’eau sur une cuve enterrée de récupération d’eau de pluie existe. Mais, demain, l’eau de pluie pourrait-elle devenir rentable ? Ou bien se revendre ? Dans cette optique, une entreprise visionnaire Belge, fondée par Oliver Vander Elst et Alain Jacquemyns avait développé en 2015, un étonnant système de récupération des eaux de pluie. Son nom : Aquarain. Présentation.

Quelle solution propose Aquarain ?

L’entreprise visionnaire souhaitait proposer un système standard qui se composait d’une citerne et d’un mécanisme de récupération, nécessitant un investissement initial d’environ 4 000 €, hors aide de l’État (Belge) et des communes. Selon les experts de l’entreprise, ce coût aurait pu être amorti en quatre à cinq ans, grâce aux économies réalisées sur la consommation d’eau potable. À l’heure actuelle, réduire ses dépenses énergétiques, qu’elles soient d’eau potable ou d’électricité, est devenu nécessaire tant pour une question budgétaire, qu’environnementale.

Le gouvernement souhaite alléger les conditions d’utilisation de ces eaux usées
La récupération d’eau de pluie pour économiser l’eau potable est-elle une solution ? Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Pourquoi cela pourrait-il être rentable ?

Comme nous vous l’avons dit, l’investissement de départ, pour un particulier, aurait été de 4 000 €, hors aides. Cependant, de nombreuses aides pourraient inciter les Belges (et les français) à opter pour cette solution. En effet, en Belgique, il existe déjà une multitude de possibilités. C’est le cas d’une TVA réduite à 6 %, de subventions communales variant de 100 à 600 euros, et de la possibilité d’utiliser des éco-chèques atteignant 500 euros par couple. Avec ces aides, Aquarain estimait qu’une installation pouvait être amortie sur une période de quatre à cinq ans, soulignant ainsi la viabilité économique de cette démarche.

Pourquoi l’eau de pluie pourrait-elle devenir rentable ?

Les fondateurs du système Aquarain, estimaient qu’après déduction des aides financières, un investissement net d’environ 2 500 € pour une installation complète était nécessaire. Cette solution était composée d’une citerne de 10 000 litres, de filtres, de la pose, ainsi que des travaux de plomberie, et pourrait générer des économies annuelles substantielles. Pour un ménage moyen de quatre personnes, l’utilisation de l’eau de pluie filtrée pourrait couvrir près de 60 % de la consommation d’eau, entraînant une économie annuelle d’approximativement 600 € sur la facture d’eau.

L'eau de pluie n'est pas potable.
L’eau de pluie n’est pas potable. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

En perspective, la rentabilité de la récupération d’eau de pluie pourrait connaître une augmentation supplémentaire à mesure que le coût du mètre cube d’eau potable continue d’augmenter. Surtout qu’il existe aujourd’hui des solutions très abordables comme les récupérateurs d’eau de pluie de gouttière. De plus, on pourrait aussi imaginer que dans quelques années, les eaux pluviales récupérées puissent être revendues au réseau de ville, comme c’est déjà le cas avec le surplus d’électricité produit par des panneaux solaires. Que pensez-vous de cette solution innovante ? Pensez-vous qu’il soit possible de revendre de l’eau de pluie dans les années à venir ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

*Attention, les aides mentionnées dans cet article, sont celles mises à la disposition des citoyens belges, elles ne sont donc pas comparables à celles proposées en France. Les aides pour les résidents français sont disponibles sur cette page.

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

4 commentaires

  1. Gardez l’eau des pâtes que vous jetez tous les jours inutilement (1 litre pour 100 grammes), vous en aurez stocker bien plus rapidement (si vous êtes un bon mangeur de pâtes), filtré cette eau avec un distillateur solaire (très simple à reproduire), l’eau distiller pourra vous resservir.

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    1. La récupération des eaux de pluie sont indispensables pour l’avenir . Les prix des cuves et des systèmes sont exhorbitants, non fondés et donc economiquement ne sont pas rentables ou a long terme . Seuls les gens engagés avec quelques moyens peuvent se le permettre . Un peu comme le solaire d’ailleurs … seuls les bricoleurs amortissent correctement leur installation .

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  2. Très difficile en France, où la tendance est plus à obliger l’installation d’un compteur d’eau récupérée dans le but de facturer le traitement de cette eau, au principe que normalement on paye de l’eau traitée et qu’en en rejetant dans le réseau celui-ci se retrouve à traiter de l’eau ‘non payée’… Où comment faire un règlement franco-français pour décourager les usages vertueux.
    Alors, de là à autoriser la revente d’eau traitée par des particuliers…

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    1. Bonjour
      La réglementation requiert de déclarer les installations de récupérations d’eaux de pluies pour laquelle il y a effectivement une taxe
      Logique à cause du rejet à l’égout d’un volume d’eau plus important que prévu sur le compteur du réseau de distribution.

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