GHB : 4 innovations pour détecter et se protéger de la « drogue du violeur »

Avec la réouverture prochaine des boîtes de nuit, le GHB risque de revenir aussi ! Et malheureusement cette "drogue du violeur" fait des ravages... Voici comment la détecter et en éviter les conséquences parfois terribles.

Lorsque l’on sort en boîte de nuit, il est un danger qui rôde et qui peut s’avérer destructeur… Ce danger se nomme GHB, autrement appelée « drogue du violeur ». Cette drogue se retrouve la plupart du temps versée dans les consommations par le prédateur. Une fois que cette drogue est ingérée par la victime, le violeur ou voleur aura sa victime à sa merci. Avec la réouverture des boîtes de nuit en France, prévue courant février, le GHB risque à nouveau de circuler malheureusement… D’ailleurs, si cette drogue touche principalement les jeunes filles, elle peut aussi se destiner aux hommes. Mais alors comment éviter de se faire droguer à son insu ? On vous explique tout !

Action 1 : ne jamais laisser son verre « seul » !

Cela peut paraître évident mais lorsque l’on est en soirée, on ne pense pas toujours au pire, et on laisse son verre posé sur une table ou sur le bar pour aller esquisser quelques pas de danse… Erreur ! C’est en général ce qu’attendent les détenteurs de GHB : l’oubli de verre. Deux solutions s’offrent alors à vous : finir votre verre avant de quitter la table, ou l’emporter partout avec vous…

Action 2 : des objets détecteurs de GHB

  • Dans la série Stay Close sur Netflix, on voit une femme tremper son doigt vernis dans un verre. Si le vernis change de couleur, alors le verre contient du GHB. Malheureusement nous avions vu que ce vernis avait, un temps, existé sous le nom d’Undercover Colors mais qu’il coûtait trop cher à fabriquer…
Le vernis à ongle détecteur de GHB de la série Netflix existe-t-il vraiment ?
Crédit photo : Netflix
  • En 2017, trois étudiantes avaient inventé une paille: la Smart Straw qui contenait un réactif au GHB lorsqu’elle était trempée dans le verre. Cependant, nous n’avons trouvé aucune trace de sa commercialisation.
  • Il existe aussi le Cup Condom, un préservatif pour verre qui ne laisse passer que la paille. Ce qui n’empêchera malheureusement pas le prédateur de glisser du GHB sous la capote. Mais c’est toujours une protection, car cela prend plus de temps à enlever puis à remettre.
Cup Condom, un préservatif qui épouse les contours du verre contre la drogue du violeur
Cup Condom, un préservatif qui épouse les contours du verre contre la drogue du violeur
  • Enfin, une société américaine avait lancé en 2019 le Sipchip, un petit dispositif qui fonctionne sur le même principe qu’un test de grossesse mais qui réagit non pas aux hormones mais au GHB… Deux barres vous pouvez boire, une seule barre, vous jetez le contenu du verre !
SipChip, le test qui détecte la "drogue du violeur" dans les verres
SipChip, le test qui détecte la « drogue du violeur » dans les verres

Action 3 : méfiance en toutes circonstances

Le GHB est inodore et insipide dans les faits, mais il se peut qu’il modifie un peu le goût de votre boisson… Cela donnerait un petit goût salé ou une odeur de solvant… Au moindre doute quant au goût de votre boisson, le mieux est de vous en resservir un. Enfin, si vous avez été piégé ou si l’un de vos amis a avalé du GHB, il faut réagir le plus vite possible… Si vous êtes victime, mieux vaut compter sur vos amis car vous ne serez pas en état de vous en rendre compte. Sachez que les premiers symptômes apparaissent 15 à 20 minutes après l’ingestion et que les effets peuvent durer plusieurs heures. Le GHB provoque un état de somnolence, des maux de tête violents, voire un blackout en cas de forte dose. Au moindre doute, appelez les secours, seule une prise de sang réalisée rapidement permettra de savoir si le GHB est la cause des maux constatés.

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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