Nova Innovation occupe une position de leader mondial dans le domaine de l’énergie marémotrice. Elle conçoit, construit et exploite des hydroliennes qui produisent du courant propre à partir du flux et du reflux naturels de la marée. Cette fois-ci, l’entreprise a implanté ses turbines dans la baie d’Etel, en Bretagne. En effet, il s’agit de son premier projet du genre en dehors de l’Écosse. Le fait que le programme a été validé par les autorités françaises prouve que les innovations développées par Nova peuvent être déployées dans les milieux aquatiques de France et dans le monde.
Le mieux placé pour concrétiser les ambitions de l’Union européenne
Simon Forrest, directeur général de Nova Innovation, a souligné : « nous sommes ravis d’avoir mené à bien ce projet en collaboration avec nos partenaires français et la Commission européenne. Le potentiel de l’énergie marémotrice en France est énorme et cette collaboration paneuropéenne a démontré une voie continue de réduction des coûts parallèlement à une fiabilité accrue. » Il a également laissé entendre que ce premier projet mené à Etel permettra d’accroître leur notoriété en Europe. De plus, par ses installations mises en place en France et au Royaume-Uni, Forrest estime que Nova est la firme la mieux placée pour réaliser les objectifs de l’Union européenne. Une légitimité en matière d’énergie marémotrice pour contribuer à la sécurité énergétique du vieux continent.
Des turbines écologiques
L’entreprise affirme par ailleurs que leurs hydroliennes n’auraient aucun impact sur l’environnement et le paysage aquatiques. De plus, elles ne perturberaient pas les activités fluviales de la région comme la pêche et les randonnées en kayak. Il est connu que la vallée d’Etel abrite une faune et une flore remarquables ainsi que des paysages naturels parmi les plus beaux de Bretagne. Et c’est visiblement l’une des raisons pour lesquelles Nova Innovation a obtenu le contrat vu qu’elle jouit d’une bonne réputation en matière de respect de l’environnement.
Le fruit d’une vaste collaboration
L’ensemble du programme a été exécuté avec l’accord l’Union européenne. Afin de mettre en œuvre le processus dans l’estuaire d’Etel, Nova a fait appel à des experts et à des fournisseurs d’énergie locaux. Le chantier fait en effet partie du projet ELEMENT, en partenariat avec CINEA (European Climate, Infrastructure and Environment Executive Agency). Pour la partie technique, l’entreprise a travaillé avec le Chantier Bretagne-Sud, ABB et Innosea. France Energies Marine s’est chargée du suivi environnemental alors qu’IDETA a fait le monitoring de l’engagement communautaire.