Le vent est une source d’énergie renouvelable. Cependant, force est de constater que le concept intéresse moins les utilisateurs par rapport au photovoltaïque. Pourtant, il s’agit d’une technique de production qui permet d’économiser de l’espace tout en procurant la possibilité de produire de l’énergie 24h/24 et 7j/7. Mais ce qui est encourageant, c’est le fait que l’adoption de l’énergie éolienne continue de se renforcer. En Europe, par exemple, l’éolien a assuré près de 17 % des besoins en énergie en 2022. De son côté, l’Agence internationale de l’énergie prévoit une hausse de ce taux de l’ordre de 13 % par an au cours des dix prochaines années. Ce qui devrait permettre de réduire significativement nos émissions de gaz à effet de serre.
Une éolienne compacte
Il faut dire que ces chiffres encourageants sont en grande partie dus aux efforts déployés par les entreprises européennes qui cherchent à tout prix à innover afin de démocratiser l’utilisation de l’énergie éolienne. C’est le cas notamment de la start-up Icewind qui a inventé une turbine éolienne qui pourrait s’avérer utile pour alimenter les tours de télécommunication et d’autres infrastructures électriques installées dans des endroits reculés. Le dispositif de la jeune-pousse islandaise consiste en une sorte de cylindre ouvert et incurvé tournant dans un cadre métallique. Selon Stephen Drake, son directeur général, l’ensemble affiche une taille plus ou moins comparable à celle d’un réfrigérateur.
Un couple élevé
Par sa taille, l’éolienne d’Icewind promet d’être facile à déplacer et à installer. Voilà pourquoi ses concepteurs estiment qu’elle est particulièrement adaptée pour utilisation dans des endroits éloignés. Outre ses caractéristiques physiques avantageuses, ce qui distingue cette turbine des modèles existants, c’est son rendement qui s’annonce satisfaisant.
Selon les explications de Drake, leurs produits peuvent générer chacun une puissance d’environ 600 W avec des vents d’une vitesse aussi basse que 10 m/s. Autant dire qu’il s’agit d’un générateur doté d’un couple élevé. L’idée est d’exploiter simultanément plusieurs turbines pour produire l’électricité suffisante pour alimenter une infrastructure quelconque.
Répondre à des besoins variés
Actuellement, Icewind compte trois employés à plein temps et a réussi à collecter un fonds de 4 millions de dollars. L’entreprise vise haut, d’autant que dans le monde, près d’un million de tours de télécommunications sont implantées dans des zones où les branchements au réseau électrique sont insuffisants, voire inexistants. Drake est bien conscient de cette réalité, si bien que les premières turbines de l’entreprise seront commercialisées cette année au prix unitaire avoisinant les 8 000 dollars. Pour le moment, le catalogue de la start-up se compose de deux modèles : le CW100 destiné à un usage standard, et le RW100 qui est plutôt orienté vers une utilisation industrielle. Plus d’informations sur icewind.is.
Vérifier vos sources s’il vous plaît.
La RW100 peut fournir 100W pour 10m/s et pas 600W. 600W est la puissance maximale.
C’est écrit 600w pour 10 mètres seconde,ce qui fait quant même environ 20noeuds de vent ça paraît pas délirant.
8000$ pour alimenter le tiers d’un fer à repasser… C’est sûr on progresse….
Les éoliennes permettent de réduire nos émissions de GES ? Première nouvelle. Entre les milliers de tonnes de béton du socle, le piètre rendement qui nécessite d’en installer des dizaines de milliers, le fait qu’elles viennent de Chine, le charbon qu’on brûle pour compenser ľintermittence ( elles fonctionnent 25% du temps maxi), les éoliennes SONT une source de pollution au CO2
Et je ne parle pas des pales non recyclables et des métaux lourds.