Il invente un « containeur usine » capable de fabriquer des fromages à la source, sans intervention humaine

Il invente une machine qui permet aux producteurs de lait de fabriquer des fromages de manière autonome, leur permettant ainsi de gagner du temps et de vaquer à leurs occupations pendant la fabrication !

La France est connue dans le monde entier pour être le pays aux 1000 fromages… Le plateau de fromages français est unique au monde, les produits de nos régions sont connus partout dans le monde et fleurent bon la campagne. En Franche-Comté, on retrouve la célèbre Cancoillotte, le Comté, le Bleu du Jura, etc. Et l’on trouve aussi Maxime Balanche, qui, à Mamirolle, dans le Doubs, a inventé une machine capable de produire des fromages de manière autonome sans aucun savoir-faire particulier… Albora, c’est son nom, souhaite offrir aux producteurs de lait un complément de revenus en fabriquant leurs fromages directement à la ferme. « Étant témoin de la détresse de mes proches, producteurs laitiers en Franche-Comté qui voient leurs charges augmenter d’années en années mais, peinent à maintenir leurs prix de lait, j’ai décidé d’inverser ce rapport de force et de révolutionner le marché du lait grâce aux nouvelles technologies » explique l’entreprise sur son site officiel.

La machine Albora c’est quoi ?

Maxime Balanche décrit son invention au site France3 Régions comme ceci : « une machine automatisée capable de réaliser un fromage de qualité AOP sans intervention humaine ». Le but de la machine est de pouvoir, pour les producteurs, transformer de faibles quantités de lait pour en faire des fromages. L’inventeur explique que sa machine permet de transformer 300 litres de lait en 14 fromages de deux kilos… Ce n’est donc pas une concurrence pour les producteurs de fromage, mais une aide pour ceux qui ne produisent pas assez de lait pour l’exploiter en fromage.

Une machine de fabrication de fromages automatisée.
Une machine de fabrication de fromages automatisée. Crédit photo : Albora

Albora s’adapte à toutes les situations…

Auparavant, Maxime Balanche était responsable techniques dans une usine de fabrication de produits laitiers et de fromages. Un beau jour, il quitte son emploi pour s’investir à 100 % dans la création de sa machine et fabrique six prototypes différents avant de parvenir à l’aboutissement de son projet. Le lait utilisé par Albora est un lait cru non standardisé, il fallait en conséquence adapter sa technologie spécialement pour ce type de lait. Avec l’aide de Christian Parent, un fromager, ils mettent au point une technologie spéciale qui permet alors de traiter le lait cru, directement issus de la ferme productrice. La machine Albora est construite à base de conteneurs maritimes, un ou plusieurs en fonction de la taille souhaitée. Chaque conteneur mesure 6 mètres de long par 2.5 mètres de large. Le lait est stocké dans une cuve spécifique puis va suivre une recette prédéfinie à l’avance « en faisant varier les paramètres de jour en jour suivant les relevés de la composition de votre lait ».

Trois objectifs

  1. Augmenter vos revenus avec une faible quantité de lait transformé,
  2. Créer une diversification de votre production,
  3. Rendre accessible la transformation laitière à tous sans avoir besoin de savoir-faire, ni de temps.

Quels fromages peut-elle fabriquer ?

Théoriquement, la machine Albora permet de fabriquer tous types de fromages à pâte pressée non cuite: maroilles, camemberts, fromages à raclettes, tommes, etc. Suivant la recette demandée à la machine, la pâte pourra être pressée ou non, affinée, ou encore saumurée. À l’heure actuelle, deux recettes sont parfaitement au point, celles de la tomme et la raclette, mais les inventeurs planchent déjà sur d’autres recettes à proposer à leurs clients, qui, selon eux, seraient plus présents dans le nord et l’ouest de la France. Le but étant de fabriquer des fromages avec un bon rendement, qui se gardent un minimum, mais il faut surtout qu’ils soient bons, évidemment ! Les consommateurs doivent retrouver les saveurs et textures des fromages fabriqués de manière classique.

Comment fonctionne-t-elle ?

La machine peut donc se déplacer sur l’exploitation et « faire son travail » … Une fois les fromages terminés, la machine prévient le producteur par SMS afin qu’il puisse récupérer ses produits. L’intervention humaine débute à ce moment précis puisque les fromages devront ensuite être affinés ou passer par la saumure en fonction du type fabriqué. Le gain de temps est maximal puisque les fermiers pourront continuer à travailler pendant que les fromages se fabriquent dans la machine. En termes financiers, la machine Albora pourrait permettre de valoriser le lait à 600 € pour 1000 litres, au lieu de 462 € actuellement. La machine Albora coûte relativement cher puisqu’elle est au prix de 300 000 € hors taxes pour le moment, mais elle peut être rentable, assure les inventeurs. Plus d’informations ? Rendez-vous sur le site officiel Albora.

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Source
France3-regions.francetvinfo.frAlbora.fr

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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