Kermar : l’invention étonnante d’un plateau tournant pour faire 80 crêpes à l’heure…

Succès immédiat pour cette invention française qui permet aux professionnels de la crêpe, de la galette ou du panini, d'augmenter leur production sans fournir plus d'effort !

Lorsque l’on pense à la Bretagne, nous viennent immédiatement en tête les fameuses crêpes ou galettes bretonnes. C’est l’une des spécialités de cette région de l’Ouest de la France, et chaque année, des milliers de crêpes sont vendues. Mais les crêpes sont très chronophages à préparer, surtout lorsque l’on en fait son activité principale. Maxime Boutet et François Roncin, cogérants de Kermar, une entreprise de Saint-Nazaire (44) experte en serrurerie métallerie et en fabrication d’ouvrages métalliques sur mesure, en acier, inox et aluminium, ont inventé une machine qui va permettre aux professionnels de la galette, d’en produire 80 par heure. Une diversification de l’entreprise qui semble plaire à ses clients. Découverte.

Quelle est cette drôle d’invention ?

Pour comprendre le fonctionnement de cette machine, il faut d’abord savoir qu’en Bretagne, on utilise des billigs pour faire les crêpes et galettes. Le billig est une plaque épaisse circulaire en fonte d’une quarantaine de centimètres de diamètre, qui était auparavant chauffée au bois, mais qui fonctionne désormais à l’électricité ou au gaz. Et ces billigs, nous les connaissons tous puisqu’elles équipent la plupart des crêperies. Il fallait juste savoir qu’en « breton », on appelait cela des billigs et non des crêpières ! La machine inventée par Kermar est donc formée d’un plateau tournant sur lequel il est possible de disposer trois ou quatre billigs en fonction de la taille de ceux-ci. Le plateau est alimenté par 4 prises de 220 V et permet donc de gagner du temps puisque le plateau va tourner, faisant défiler à une vitesse de 20 à 140 tour/sec, les crêpes ou galettes en cuisson. Concrètement, au lieu de préparer une seule crêpe, il est possible d’en préparer quatre dans le même temps ou presque !

Joli succès pour l’entreprise Kermar.

Les deux inventeurs de cette drôle de machine ont pu compter sur le bouche-à-oreilles pour séduire leur clientèle. Après plus de 100 heures de conception, ils sont parvenus à mettre au point ce plateau tournant innovant qui permet aussi de faire des paninis, des gaufres ou toutes sortes de mets, puisqu’il suffit de déposer l’appareil de son choix sur le plateau. Les créateurs expliquent que leur invention se trouve déjà dans de nombreux établissements de Bordeaux, Rouen ou Pornichet. Actuellement ils planchent, à la demande de leurs clients sur un plateau tournant qui pourrait accueillir six ou neufs billigs ou autres appareils. Et qui permettrait donc d’augmenter la cadence de production en demandant moins d’efforts aux préparateurs.

Le plateau tournant K4
Le plateau tournant K4. Crédit photo : Kermar

Pourquoi ont-ils inventé ce plateau tournant ?

Comme beaucoup d’entreprises, Kermar a cherché à se diversifier même si la métallerie chaudronnerie reste au cœur de leur profession. Ils ne souhaitent pas abandonner leur activité première, mais leur plateau tournant pour billigs, leur permet d’assurer les salaires d’une vingtaine de personnes, et de faire grimper leur chiffre d’affaires. Habitués à travailler pour les Chantiers de l’Atlantiques ou le Grand Port, il leur a fallu ajouter une corde commerciale à leur arc afin de démarcher les crêpiers et autres vendeurs de paninis… Une expérience étrange pour ces professionnels habitués à une clientèle totalement différente. Grâce, en partie, à leur invention de plateau tournant, leur carnet de commande est plein pour les trois mois à venir, et chaque année, ils augmentent leur chiffre d’affaires de 20% et recrute deux nouvelles personnes. En voilà une belle réussite française et une belle invention, non ? Plus d’informations ? Rendez-vous sur le site Kermar.

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Source
Agence-api.ouest-france.frKermar.fr

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

Un commentaire

  1. « … faisant défiler à une vitesse de 20 à 140 tour/sec, les crêpes ou galettes en cuisson. » …. Waoowwwww elles vont décoller les galettes ! Mouhahhahahahaaaaaa

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