Et, si les oiseaux nous aidaient à ramasser les déchets laissés par des humains ? Ce n’est certes pas réellement normal, mais cela pourrait être intéressant à condition que les animaux, et notamment les oiseaux, ne soient ni exploités, ni en danger. Une start-up marseillaise a inventé en début d’année, une « Bird Box ». La Bird Box, conçue par Birds Of Change, entend utiliser les oiseaux pour venir à bout de nos déchets, en les récompensant lorsqu’ils rapportent un mégot ou un papier. Inciter les oiseaux à œuvrer pour la dépollution de nos parcs et jardin, c’est l’objectif de la Bird Box, et l’on vous explique comment ça fonctionne !
La Bird Box qu’est-ce que c’est ?
Le concept se présente comme un perchoir sur lequel les oiseaux peuvent se poser. Dotée d’intelligence artificielle, la mangeoire innovante va différencier les objets rapportés par l’oiseau. Par exemple, s’il rapporte un caillou ou une branche d’arbre, il n’aura pas de récompense. Mais, s’il dépose une bouteille plastique, un bouchon, ou des mégots de cigarette, alors la récompense lui tombera « dans le bec » !
Comment fonctionne-t-elle ?
Jules Mollaret, co-fondateur de la start-up « Birds for Change » à l’origine de cette invention, explique que la Bird Box est encore en cours de développement, et qu’elle dispose de deux intelligences artificielles séparées. L’une, avec une petite caméra, détecte le type de déchet rapporté, et l’autre active la distribution de récompense, si l’objet est considéré comme un déchet. Cette Bird Box s’adresse aux corbeaux et corneilles qui, selon cette étude suédoise, seraient aussi intelligents qu’un grand singe, ou un enfant de six ans. Ils sont donc capables de comprendre qu’en rapportant certains types d’objets, ils gagneront une récompense alimentaire ! D’après les premiers résultats d’une Bird Box installée à Aix-en-Provence, un oiseau peut rapporter 30 déchets par jour. On vous l’accorde, le mieux serait qu’ils n’aient pas à en rapporter bien sûr, mais la Bird Box est quand même une invention brillante, non ?
Comment prendre soin des oiseaux en automne ?
À l’automne, le froid revient, et il n’est pas rare d’apercevoir rouges-gorges, mésanges et moineaux à la recherche de nourriture, ou d’abri pour lutter contre les températures fraîches. Pour préserver les oiseaux du jardin, vous pouvez leur procurer le gîte et le couvert. Si tous les abris à oiseaux peuvent faire l’affaire pour leur permettre de se réchauffer, il faut cependant les placer en hauteur, et de préférence avec l’entrée au sud pour la chaleur. Il faut aussi préserver vos haies et ne pas les tailler, car les rouges-gorges, par exemple, adorent s’y nicher.
Quels sont les aliments à leur offrir ?
Tout d’abord, ce n’est pas parce qu’il fait froid que les oiseaux n’ont pas besoin d’eau. Il faudra donc installer de petits abreuvoirs ou coupelles, dans lesquels vous changerez régulièrement l’ eau. Pour la nourriture, il ne faut surtout pas donner de pain. Les oiseaux ne mangent pas de pain dans la nature, et il peut même les tuer, en ne leur apportant aucune calorie, mais en gonflant dans leurs petits estomacs. Le pain, c’est irrévocablement non pour les oiseaux !
La Ligue Protectrice des Oiseaux (LPO) recommande les aliments suivants :
- Les graisses comme la margarine ou autre graisse végétale dans lesquelles on peut incorporer des graines.
- Des graines comme le blé, l’avoine, le tournesol,
- Des fruits secs comme les noisettes, noix ou amandes, mais sans coquilles !
- Des pommes ou des poires, fruits de saison que les oiseaux adorent.
En revanche, il ne faut JAMAIS donner :
- Du beurre, de l’huile ou toute graisse animale.
- Les aliments salés.
- Le pain donc, mais également les biscottes ou des restes de gâteaux.
- De la noix de coco.
- Des asticots.
- Des graines de ricin ou de lin, toxiques pour les oiseaux.
Vous pouvez par ailleurs privilégier des boules de graisse, à condition qu’elles soient sans filet, et bio de préférence.
Bravo ! Vous expliquez que les graisses animales sont toxiques pour les oiseaux et vous proposez des aliments à base se de graisse de boeuf. Cherchez l’erreur !