New York rejoint San Francisco et Los Angeles en interdisant la vente de fourrure ! Une décision qui oppose les partisans et les détracteurs mais qui fait que les animaux massacrés seront sauvés d’une mort atroce !
Le Royaume-Uni a annoncé qu’aucune pièce en fourrure véritable ne serait présenté lors de la prochaine Fashion Week de Londres en septembre 2019. La ville de New York veut aller plus loin dans la démarche en interdisant la vente et la fabrication de fourrure dans la municipalité.
Le sujet fait débat et oppose les militants de la cause animale à ceux qui travaillent dans le domaine de la fourrure, cela représenterait environ 7000 emplois…
Two of our board members attended the rally to ban the sale of fur in NYC today — make the right decision, New York! #FurFreeNYC pic.twitter.com/8RFswi8GfA
— Woodstock Sanctuary (@WoodstockFarm) May 15, 2019
Des manifestations « pour » et « contre » s’entrechoquent et nécessite l’intervention des forces de l’ordre mais la mairie semble tenir bon dans son projet d’interdiction, on ne va pas s’en plaindre.
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Alors certes la perte d’un emploi n’est pas chose facile, mais pour le coup, la cause animale ne s’en portera que mieux ! Ces fourrures qui sont le symbole du luxe deviennent peu à peu (et c’est tant mieux) le symbole de la barbarie animale.
San Francisco et Los Angeles ont déjà interdits ces pratiques horribles… A New York c’est pour bientôt ! Les contrevenants s’exposeront à une amende de 500 dollars puis 1500 en cas de récidive. Déjà de grands noms de la mode comme Versace, Gucci, Burberry ou le français Jean Paul Gaultier qui a renoncé à la fourrure et au cuir dans ses collections en fin d’année 2018. Il était temps !
En France, seules les fourrures de chiens et de chats sont interdites d’importation et de commercialisation depuis un arrêté du 13 Janvier 2006 mais les autres fourrures (vison, renard, lynx, zibeline…) sont toujours autorisées et ces animaux sont même élevées dans nos régions, juste pour leur pelage. Une ignominie quand on sait ce qu’ils peuvent endurer, qu’ils sont gavés pour grossir et produire plus de fourrure. Une législation un peu moins floue permettrait sans doute de mettre fin à ces pratiques infâmes, mais là n’est pas la principale préoccupation de nos gouvernants !