
Pour être honnête, avant de découvrir l’invention dont je vais vous parler, j’ignorais complètement qu’il fallait désinfecter un sécateur ! Mais, en y réfléchissant, si je taille un rosier malade, puis passe à un autre en bonne santé, je peux lui transmettre la maladie du premier. Logique finalement, mais totalement inconnu pour ma part. Pour éviter ce genre de problème, Gérard Espinadel, 71 ans, retraité nîmois aux mains vertes et à l’esprit sacrément affûté, a inventé un truc génial. En effet, il vient de lancer Laugeko, un sécateur révolutionnaire, qui désinfecte sa lame à chaque pression, sans qu’on ait à y penser. Je vous embarque immédiatement à sa découverte.
Une idée brillante née à Nîmes
Tout a commencé il y a 18 mois, quand Gérard Espinadel, passionné de jardinage, s’est rendu compte que la désinfection des outils était non seulement souvent oubliée, mais surtout fastidieuse et peu pratique. De là est née une idée toute simple, mais ingénieuse : intégrer un système de désinfection directement dans le sécateur. Résultat : à chaque coupe, une dose de solution désinfectante à base d’huiles essentielles est automatiquement libérée sur la lame. « C’est un sécateur orange avec une cartouche verte », explique-t-il dans une interview accordée à France Bleu. Et, c’est justement cette cartouche verte qui fait toute la différence. Elle dure environ trois mois, et se remplace très facilement. Le système est unique, et pour le protéger, Gérard a même déposé un brevet mondial, ce qui n’est pas rien. Montant de l’investissement ? 60 000 euros de sa poche. Autant vous dire qu’il croit en son invention. Son objectif ? En vendre 10 000 en France. Et, honnêtement, vu l’ingéniosité du truc, c’est tout sauf irréaliste.
Un coffret malin à 69,90 € pour les mains vertes… et les consciencieuses
Depuis début mars, Laugeko est commercialisé dans une dizaine de points de vente, notamment chez Cévennes Motoculture à Nîmes. Le sécateur est vendu dans un coffret à 69,90 €, qui comprend deux cartouches de désinfectant. Le design est sobre, coloré, et l’ensemble tient bien en main. Mais au-delà de l’aspect pratique, c’est surtout une vraie réponse à un problème que peu de jardiniers prennent au sérieux. Car oui, couper une branche malade puis une autre saine avec le même outil, c’est un aller simple pour contaminer tout le jardin.
Une invention locale, utile… et peut-être bientôt indispensable
Je ne sais pas si ce sécateur va finir dans tous les abris de jardin de France, mais ce qui est sûr, c’est qu’il coche pas mal de cases : pratique, écolo, simple d’utilisation et accessible. Et, franchement, il n’y a pas d’âge pour innover. À 71 ans, Gérard Espinadel nous rappelle qu’avec un peu de passion, d’observation et de persévérance, on peut encore changer les choses à son échelle. Et, c’est bien ça qui fait tout le charme de cette histoire.
Et vous, vous connaissiez cette invention made in Nîmes ? Est-ce que vous seriez prêt à troquer votre vieux sécateur contre un modèle qui pense à tout… même à désinfecter pour vous ? On attend vos retours ! Avez-vous déjà testé ce type d’aménagement ? N’hésitez pas à partager votre avis ou à signaler une erreur, cliquez ici pour publier un commentaire . À noter : le site officiel est en construction, mais vous pouvez suivre l’évolution de l’aventure sur laugeko.com ou sur la chaîne YouTube officielle.