Le COVID-19 peut-il être transmis par les pets ? Un microbiologiste Australien se penche sur la question

Etre confiné est synonyme de promiscuité, d'espace restreint et de balades en caleçons ou petite culotte... Et si les pets pouvaient transmettre le coronavirus ? Tous aux abris !

Confinement : Situation d’une population animale trop nombreuse dans un espace trop restreint et qui, de ce fait, manque d’oxygène, de nourriture ou d’espace (Définition Larousse). Confinement rime donc avec proximité et vie quotidienne dans un espace restreint !

On sait que le coronavirus se transmet par les voies respiratoires. Soit en portant des mains portant le virus au visage, soit en recevant des postillons d’une personne infectée (beurk même sans virus !) ! Mais qu’en sont-ils des pets, des flatulences allègrement partagés eux-aussi en espace confiné ? C’est Luke Tennent, un microbiologiste de Canberra (Australie) qui s’est intéressé aux pets explique le British Medical Journal!

Luke Tennent a réalisé une expérience étonnante ! Un de ses collègues a eu la lourde tâche de lâcher des gaz dans deux boîtes différentes. Une dans laquelle il portait un pantalon, l’autre sans pantalon. Le lendemain matin, après relevage des bactéries, il s’avère que la première boîte n’en contenait aucune. En revanche, la boîte qui a reçue le pet en direct présentait des bactéries. Le pantalon « serait » donc ici un filtre contre les pets infectés !

Une étude non vérifiée mais la Chine reste prudente quant à la propagation par les pets !

Cependant le centre de contrôle et de prévention de Tongzhou en Chine, précise que les pets ne constituent, à priori, pas un vecteur de transmission. Même si, aucune étude ne le prouve, ils avancent tout de même qu’une grande quantité de gaz intestinaux propulsés pourraient contaminer celui qui le reçoit… dans le nez !

Attention tout de même à ceux qui partagent votre espace de confinement ou votre lit… La chambre à part s’impose donc absolument et même sans pet si une personne de votre domicile est contaminée !

La conclusion étant qu’à moins de croiser quelqu’un dans un magasin ou dans la rue, nu comme un ver, vous ne pourrez pas contracter le coronavirus par un pet inopportun ! Nous sommes contents de le savoir !

Photo d’illustration De Lorelyn Medina/ Shutterstock
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Source
British Medical Journal

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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