L’hydrogène est de plus en plus convoité alors que le monde est à la recherche de solutions efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique. L’un des problèmes liés à l’exploitation de ce vecteur énergétique concerne son stockage et son transport. Il s’agit effectivement d’une molécule hautement volatile. En fait, l’hydrogène est considéré comme l’élément chimique le plus léger dans l’univers. En conséquence, il est très difficile de le contenir. Or, selon les scientifiques, les fuites d’hydrogène sont bien plus néfastes pour le climat que le CO2. Face à cette réalité, Graphmatech a mis au point un matériau innovant à base de graphène qui pourrait changer la donne.
Réduire les risques
Baptisé AROS Polyamide-Graphene, le matériau forme une nouvelle gamme de composés polymères-graphènes inventée par la jeune entreprise basée à Uppsala, en Suède. Avec cette nouveauté, Graphmatech promet de réduire significativement les fuites d’hydrogène à l’échelle du stockage et du transport. Une avancée qui devrait atténuer les risques financiers et environnementaux associés à l’utilisation de ce combustible comme vecteur d’énergie pour alimenter nos véhicules et faire fonctionner nos infrastructures énergétiques. Nombreux sont effectivement les pays qui misent sur le H2 pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Une opportunité que la start-up suédoise ne compte visiblement pas laisser passer.
Du plastique plus résistant et plus imperméable à l’hydrogène
Les composés polymère-graphène AROS de Graphmatech sont conçus pour être associés au plastique. En plus d’améliorer la résistance de ce dernier, ils constituent une puissante barrière aux fuites d’hydrogène. D’après son développeur, le nouveau matériau à base de graphène convient surtout aux récipients sous pression de type IV qui sont équipés d’un revêtement capable de prévenir les fuites. Pour parvenir à cet exploit, la start-up scandinave a dû relever un certain nombre de défis, dont l’agglomération des particules de graphène lors des processus de mise à l’échelle. Pour résoudre ce problème, le Dr Mamoun Taher, fondateur et directeur technique de Graphmatech, et ses collaborateurs ont mis en œuvre une technologie propriétaire qui permet une conception plus efficace et plus flexible.
Une percée importante
Les résultats sont plus intéressants les uns que les autres, d’autant que les composés nouvellement formulés se déclinent en plusieurs versions. Par exemple, le composé AROS Polyamide-6 Graphene est capable de réduire la perméabilité à l’hydrogène de 83 % comparé aux solutions commerciales existantes. Son utilisation permet aussi d’améliorer la résistance maximale aux chocs de 38 %. De son côté, l’AROS Polyamide-11 Graphene réduit les fuites de 68 % et augmente la résistance de 12 %. Graphmatech promet en outre une augmentation de la résistance à la traction.
À noter que cette invention a permis à la société d’obtenir une subvention de 10 millions de couronnes suédoises (~870 000 €) de l’Agence suédoise de l’énergie. Plus d’informations : graphmatech.com. Verrons-nous apparaitre ce nouveau matériau sur le marché, pour améliorer le stockage d’hydrogène et le rendre plus sécurisé ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
L’hydrure de notre est une solution pour transporter l’hydrogène sous une forme stable et solide.
L’ammoniaque. est aussi une solution sous forme liquide
Tant que les entreprises et lobbie de l’hydrogène voudront aller sur de l’hydrogène gazeux, ce sera mort né.On le voit partout dans tous les projets, l’hydrogène gazeux est mort né, a part pour rechercher a gagner des fonds publics, mais qui ne donne rien de bon derrière, la forme gazeuse a beaucoup trop d’inconvénient, point barre.Ce n’est pas avec ce genre de réservoir que cela pourra changer quoique ce soit.Le graphène coutant cher en plus, non ce sera une impasse a grande échelle.Sous sa forme liquide déjà, il faut des réservoirs qui supportent les -253 degrés, ce qui est très compliqué aussi au niveau fuite et solidité dans le temps. Sous sa forme solide d’hydrure metallique, c’est trop lourd et y a encore trop d’inconvénient, une entreprise … rame avec depuis 2009 sans résultat derrière.Donc il faut trouver une autre façon de le transformer sous une forme de combustible avec nettement de contrainte que actuellement avec ses trois formes proposé. L’hydrogène a un gros potentiel oui, mais actuellement aucune solution proposé n’est a la hauteur…dommage.