Afin de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation d’unités de production d’énergie renouvelable est devenue indispensable. La turbine marémotrice UniWave 200, fabriquée par Wave Swell Energy (WSE), fait partie de ces infrastructures qui ont été développées pour nous aider à renverser la tendance actuelle. Il s’agit d’un dispositif flottant en béton à moitié immergé qui récupère l’énergie des vagues pour la convertir en électricité. Il est doté d’un évent qui crée un changement de pression d’air permettant d’entrainer une turbine. C’est grâce à la rotation de cette dernière que l’énergie est générée.
Une conception moins couteuse et plus efficace
Alors que les autres centrales houlomotrices produisant un effet similaire utilisent des turbines bidirectionnelles, l’UniWave repose sur un système à sens unique. Cette innovation clé permet un coût de conception réduit, car les turbines sont simplifiées. En juillet 2021, un prototype de 200 kW a été posé au large de King Island en Australie. Pendant un an, la structure a pu injecter de l’électricité au micro-réseau de l’île King sans interruption. Quelques modifications ont toutefois été apportées au niveau de la conception pour améliorer le rendement.
Suffisante pour alimenter des centaines de foyers
Paul Geason, PDG de WSE, a déclaré dans un communiqué de presse que la plateforme a généré une puissance d’environ 40 kW dans des conditions raisonnables. Ce qui emmène vers une quantité d’énergie de l’ordre du mégawattheure pour une période de 24 heures. Théoriquement, le prototype peut alors alimenter 200 foyers dans des conditions convenables. « Toute l’équipe est ravie d’atteindre un taux de conversion de l’énergie des vagues en électricité de 45 à 50 %. Cet exploit a été obtenu sur une large gamme de conditions de vagues », a-t-il expliqué.
Vers la mise en place d’installations autonomes, plus performantes et moins coûteuses
Après la phase de test concluante, la société se prépare aujourd’hui à entrer dans la phase de production. Elle espère pouvoir créer plusieurs unités autonomes qui pourront être intégrées dans des digues ou des brise-lames. Elles contribueront également à des projets de prévention de l’érosion côtière. D’ici 2030, les turbines houlomotrices de WSE pourraient permettre de produire l’électricité la moins chère du monde en termes de coût par kWh. À noter que l’entreprise vise à mettre en place des infrastructures totalisant une puissance aux alentours de 2500 MW d’ici la fin de cette décennie.
Si ces machines sont a flux unique de vagues, pourquoi ne pas les disposées 2 à 2 côte-à-côte pour optimiser encore plus le rendement des différents types d’installations envisageables ? Flux et reflux le long des côtes. Digues flottantes ou non, meutes ou couplages libres, dispositions cardinales stratégiques autour d’une île (Positions des villes littorales insulaires). La Résistance aux Tempêtes de type tropical doit être sérieusement étudiées pour ne pas ajouter un nouveau type de pollution. La vidéo ne nous fait pas entendre le degré de nuisances sonores de la turbine sont elles compatibles avec l’écologie qu’elles prétendent respecter ?
Si de telles installations sont à priori très intéressantes, sont elles en France soumises à études d’impacts pour avoir une certaine approche des effets secondaires eventuels
Christian, la houle vient du large. Ce sont les vagues qui sont utilisées, pas la marée.