Vous avez sans doute lu ou entendu que le prix Nobel de Chimie revenait cette année à Jennifer Doudna et Emmanuelle Charpentier pour leur technologie CRISPR ! C’est une bonne nouvelle puisqu’Emmanuelle Charpentier est française. Cependant ces études sur le CRISPR, autrement dit sur une alternative aux tests PCR, ont été menées en Allemagne.
Concrètement, le CRISPR est un test de dépistage COVID-19 qui permettrait de détecter le virus en un temps record… Et sans aucune machine ni laboratoires d’analyses médicales… Il pourrait être réalisé dans les écoles, les immeubles de bureau… Bref, une innovation indispensable en ces temps incertains. Explications.
CRISPR se base sur la même technique que le diagnostic de la COVID-19. Il consiste en une modification du patrimoine génétique, qui permet de guérir certaines maladies rares. Les résultats des cherchent donnent beaucoup d’espoir à ceux qui luttent contre le cancer.
Dans la cadre du dépistage du SARS-CoV-2, le rendement serait moins important que sur les tests sérologiques ou virologiques. Mais il serait surtout beaucoup moins cher et beaucoup plus précis explique le site lindependant.fr. Quant à la rapidité du résultat, il ne faudrait que 5 minutes contre 24 h minimum pour les tests actuels. Gain de temps, gain d’argent mais pour le moment il n’est ni validé par les autorités, ni commercialisé évidemment !
De plus le CRIPSR permettrait de déterminer deux choses primordiales dans la lutte contre le coronavirus : la positivité du patient mais également la charge de virus contenue dans un patient. Ce qui permettrait ensuite d’adapter les traitements en fonction de la charge de virus… Les tests PCR vivent-ils leurs dernières heures ? A voir dans rapidement, les taux de positivité inquiètent de plus en plus les autorités sanitaires !