
Vous en avez ras-le-bol de traîner le tuyau d’arrosage tous les soirs, puis de le ranger ? Ou encore de négocier avec vos enfants ou un voisin pour qu’il assure l’arrosage de vos tomates ou de votre pelouse pendant vos vacances ? Assez logiquement, vous pouvez envisager l’acquisition d’un système d’arrosage automatique, programmé à heures fixes, avec un débit précis. Le résultat attendu ? Un gazon bien vert, des tomates ou des fleurs en pleine santé, et moins de stress pour vous-même ! Génial ? Oui, mais pas sans quelques bémols. Car comme souvent, derrière la promesse de liberté se cachent aussi quelques contraintes bien réelles. Petit tour d’horizon des 4 inconvénients à connaître avant de craquer pour un système d’arrosage automatique. C’est parti.
Inconvénient n° 1 : un investissement de départ parfois salé
Autant le dire immédiatement : un système d’arrosage automatique, ce n’est pas gratuit. Entre les programmateurs, les électrovannes, les tuyaux, les goutteurs, les raccords et éventuellement une pompe, la facture grimpe vite. Même pour un petit jardin, il faut généralement compter de 200 à 400 €, et cela peut monter beaucoup plus haut si vous voulez un système intelligent, connecté ou alimenté par l’énergie solaire. Et, encore, on ne parle là que du matériel… Si vous passez par un professionnel pour l’installation, ajoutez la main-d’œuvre au panier.
Inconvénient n° 2 : une installation pas si Plug & Play
Dans la théorie, tout semble simple : vous posez, vous branchez, vous réglez, et hop, c’est parti. Mais, dans la réalité, mieux vaut prévoir une demi-journée, voire une journée entière pour tout mettre en place. Je me souviens encore des petits goutte-à-goutte à monter et à installer précisément au pied de chaque plante : une galère ! L’arrosage automatique demande un minimum de planification : adapter les longueurs de tuyau, respecter la pression d’eau, penser aux pentes du terrain, éviter les zones d’ombre… Et, si vous vous trompez dans les réglages ou le positionnement, vous risquez de vous retrouver avec des salades noyées d’un côté et un rosier en détresse hydrique de l’autre.
Inconvénient n° 3 : un entretien à ne pas négliger
Qui dit automatique ne dit pas sans entretien. Au contraire. Pour que tout fonctionne bien, il faudra régulièrement nettoyer les filtres, vérifier les buses, s’assurer que les goutteurs ne sont pas bouchés (vive le calcaire), et que les tuyaux n’ont pas été grignotés par un rongeur curieux. Chez nous, les chiens déplaçaient de temps en temps, les tuyaux en marchant dessus, l’hortensia n’a pas survécu au décalage de la buse ! En hiver, il faut aussi penser à purger le système pour éviter que l’eau gelée ne casse les conduits.
Inconvénient n° 4 : une fiabilité relative
Un système d’arrosage, aussi perfectionné soit-il, reste tributaire de vos réglages. Et, disons-le franchement : une erreur humaine au départ peut gâcher l’expérience. Une mauvaise programmation, une batterie vide, un capteur mal placé… et vous voilà avec un arrosage à 3 h du matin ou une plante desséchée au retour des vacances. Certains systèmes sont très intelligents, mais ils demandent de bien comprendre leur fonctionnement. Si vous êtes du genre à zapper la notice, oubliez l’arrosage automatique, comprendre le fonctionnement est indispensable.
Des inconvénients, mais également des avantages
Malgré ces inconvénients bien réels, l’arrosage automatique offre aussi de vrais atouts : gain de temps, régularité des apports, tranquillité pendant les absences… À condition d’être bien installé et entretenu, il peut grandement simplifier l’entretien du jardin tout en évitant les oublis ou les excès d’arrosage. Et, vous, vous avez craqué pour un arrosage automatique à 150 €… ou vous préférez encore le bon vieux tuyau d’arrosage ? Alors, dites-moi : avez-vous déjà testé ce type de système ? Votre avis m’intéresse, n’hésitez pas à le partager : cliquez ici pour publier un commentaire .