La décarbonation du transport maritime et fluvial constitue une nécessité au vu du contexte climatique actuel. Pour FinX, la recherche d’une vie harmonieuse avec la nature ne consiste pas uniquement à limiter les émissions de gaz à effet de serre. En témoigne ses moteurs hors-bords électriques qui génèrent de la poussée en s’inspirant de la façon dont les poissons nagent. Concrètement, ceux-ci sont dépourvus d’hélice. Ils disposent à la place de membranes ondulantes en élastomère qui agissent comme des nageoires. Actionnées par un moteur électrique linéaire à ailettes, lesdites membranes permettent à l’embarcation équipée d’avancer, et ce, de manière très discrète, limitant l’impact de la navigation sur la faune et la flore marines.
Bientôt aux États-Unis !
Avec leur conception biomimétique associée à une propulsion électrique, les solutions de motorisation proposées l’entreprise française sont censées révolutionner la manière dont on se déplace sur l’eau. Après avoir annoncé le Fin S plus tôt dans l’année, FinX vient de commencer la livraison des commandes qu’elle a reçues de ses clients établis aux États-Unis. Quelque 8 exemplaires du moteur ont quitté le port de Saint-Malo, en Bretagne, le 15 mars dernier à bord du voilier cargo Grain de Sail II. La cargaison devrait arriver à New York le 1ᵉʳ avril 2024. Concernant la distribution sur place, elle sera assurée par la société new-yorkaise Wind Support.
Minimiser l’impact environnemental des opérations de livraison
Le choix du Grain de Sail II est tout à fait raisonné. Ce navire de 52 m long, capable de transporter jusqu’à 350 tonnes de marchandises, est une référence dans l’univers du transport maritime. Grâce à sa propulsion éolienne, il a une très faible empreinte carbone. Il navigue de manière durable et propre puisque son taux d’émission de gaz à effet de serre est de moins de 10 %. Un principe qu’il partage avec les solutions de FinX. Il faut savoir que ces dernières, en particulier le Fin S, sont produites par l’assembleur industriel CALIP Group à Rouen, en Normandie.
Un moteur conçu pour les petites embarcations
Le Fin S est le fruit de quatre années de recherche et développement menée par l’équipe de FinX, dirigée par l’entrepreneur français Harold Guillemin. Ce moteur à nageoires sans hélice conçu pour les petites embarcations de moins de trois tonnes possède une puissance nominale de 4 CV, soit de 2 kW. Il intègre une batterie lithium de 48 V/72 Ah qui offre jusqu’à 8 heures d’autonomie à une vitesse de 5 km/h. À noter toutefois que la vitesse maximale est de 11 km/h. La marque travaille également sur un modèle plus puissant, le Fin E, qui développera une puissance de 150 CV (110 kW). Par ces caractéristiques, il s’agit d’un système de motorisation qui sera destiné à des bateaux plus grands. Plus d’infos : finxmotors.com. Que pensez-vous de cette invention ? Je vous invite à partager votre avis, vos remarques ou nous signaler une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Autre système d’écologie marine : la Voile auto portée
Cette invention : http://inventions.a.verna.free.fr/voile.htm est détentrice d’un premier brevet : https://data.inpi.fr/brevets/FR3072936 , cet aménagement naval a pour but de faire réaliser de considérables économies de carburant aux cargos et porte-conteneurs en capturant la force du vent, l’une de ses 2 originalités est d’être portée par un/des gaz plus légers que l’air et d’être limitée en hauteur par un flotteur.
_ Elle est complétée par 2 autres systèmes dits : « Ensemble de systèmes de stabilisation horizontale des voiles volantes de traction » : http://inventions.a.verna.free.fr/voile_horizontale.htm
Ces 2 systèmes ont fait l’objet d’un 2ème brevet : https://data.inpi.fr/brevets/FR3081015
_ Cette voile, s’élevant par elle-même (ce qui lui confère une facilité de mise en œuvre et de récupération sans égal), n’a pas besoin de mât et autres appareillages d’élévation très coûteux (près d’un million d’€) pour sa mise en œuvre ou récupération.
_ Elle capture le vent à la verticale et tracte le bateau à l’horizontale, ce qui lui assure un rendement maximum.
_ Un volume de sustentation relié par deux filins d’égales longueurs aux deux points opposés de la voile la maintient horizontalement grâce à cette implantation originale.
_ La Voile auto portée possède une ouverture en son centre que l’on nomme « cheminée » sur les parachutes de combat, ce système stabilise la voile en évacuant la surpression d’air.
_ Le positionnement horizontal permanent de la Voile auto portée permet, en gérant les treuils de traction indépendamment les uns les autres, d’orienter la voile vers la destination souhaitée en diminuant ou en allongeant les longueurs des câbles de traction bâbord ou tribord.
_ À contrario des bateaux qui possèdent des mâts orientables et des voiles en matériaux composites, avec la Voile auto portée, le pont du navire est libéré de ces apparaux, de plus, l’horizontalité du navire reste constante car il est tracté à hauteur du pont, 2 conditions indispensables aux transports des conteneurs maritimes, automobiles, etc…
_ La Voile auto portée permettra l’économie de milliards de tonnes de fuel lourd brûlées et, par conséquent, de dollars : http://inventions.a.verna.free.fr/economies_voile.htm
_ 3 prototypes : http://inventions.a.verna.free.fr/voile_prototype.htm , malgré leurs imperfections, ils montrent tous que cette voile :
_ A/ s’élève seule,
_ B/ reste en l’air par ses propres moyens,
_ C/ qu’elle adopte une position horizontale constante,
_ D/ que son horizontalité permanente la rend gouvernable vers la direction programmée en jouant sur les longueurs des câbles de traction bâbord ou tribord, ce qui était les buts visés par les 2 dépôts de brevets qui se complètent l’un/l’autre.
_ E/ que le volume de sustentation participe à la traction.
_ F/ la traction se faisant au niveau du pont du navire, ce dernier ne prend aucune gîte, (ce, à contrario des bateaux dotés de mâts), condition indispensable au transport de conteneurs, palettes, automobiles, etc…
G/ le pont reste dégagé de mâts, baumes et apparaux qui y sont liés.
H/ Un porte conteneurs consomme 300.000 litres / jour de fioul lourd comportant 3,5% de soufre, à 450 euros pour 1000 litres, 300.000 litres / jour X 30 jours = 4.050.000 € coût carburant.
Si l’on admet que la voile épargne la consommation de 20 % de combustible, le montant de l’économie sera de 810.000 € sur un aller Chine/Europe.
Ainsi, l’installation de cette voile sera largement amortie dès la première traversée.
Nous sommes en recherche de partenaires nous permettant de poursuivre le développement de cette voile.
Pour toutes précisions, envoyez-vous un message, une boîte mails est située sur chaque page en haut à gauche.
À bientôt,