L’hydrogène est un vecteur d’énergie propre. Il est appelé à jouer un rôle primordial dans la transition énergétique mondiale alors que la plupart des pays ambitionnent d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. L’utilisation de cet élément le plus léger dans l’univers comme carburant alternatif devrait croître dans les années à venir. En effet, l’hydrogène liquide est de plus en plus sollicité grâce à son potentiel de décarbonisation des industries, des transports et de la production d’électricité. Son stockage et son transport requièrent cependant des mesures de sécurité strictes en raison de sa nature hautement inflammable. En conséquence, les experts s’efforcent de développer des solutions fiables et peu coûteuses pour faciliter sa manipulation.
Un exploit majeur pour SAG
En Europe, la société autrichienne SAG est l’un des pionniers en la matière. Elle vient d’ailleurs de tester un nouveau réservoir d’hydrogène liquide appelé LH2. Conçu pour le transport par camion, ce nouveau dispositif de stockage a franchi ce que l’entreprise décrit comme une étape décisive vers l’homologation pour la circulation routière. En effet, il a passé avec succès le test Bonfire dont le but est de vérifier la capacité des réservoirs contenant des éléments sous pression à résister à des températures élevées. Lors du test, le dispositif de stockage contenant de l’hydrogène à -253 °C a été exposé à un puissant feu dont la température avoisine les 1000 °C.
Une évaluation rigoureuse
Dans un communiqué, l’entreprise autrichienne affirme n’avoir détecté aucune fuite malgré cette exposition à une chaleur intense. Ce qui est également impressionnant, c’est que le SAG LH2 a été soumis à cette condition extrême pendant plus de deux heures. « Les soupapes de sécurité ont évacué l’hydrogène stocké de manière contrôlée. Nous sommes plus que satisfaits du résultat et pouvons en tirer des enseignements importants pour nos développements ultérieurs » s’est félicité Christian Eder, chef de projet des systèmes de stockage cryogéniques du groupe SAG.
Vers l’autorisation de l’UE
Grâce à cet exploit, le nouveau réservoir d’hydrogène cryogénique de SAG peut désormais prétendre à une homologation européenne en vertu du règlement d’exécution (UE) n° 2021/535. Concrètement, le LH2 devrait bientôt être classé dans la liste des « réservoirs sûrs en cas d’accident avec incendie ». Cela signifie qu’il pourra être installé sur de futurs camions à hydrogène liquide. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce succès représente une avancée significative dans les technologies de stockage et de transport du dihydrogène.
À noter que le résultat satisfaisant obtenu par la société autrichienne a été en partie rendu possible par une collaboration avec TÜV Rheinland qui a préparé le test en vue de pouvoir répondre aux exigences strictes de l’Union européenne. Plus d’infos : conchovalleyhomepage.com. Une étape importante de franchie pour ce réservoir, verrons-nous prochainement des camions de transport roulant à l’hydrogène liquide sur nos routes ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
L’hydrogène ne pouvant être liquide a température ambiante, il s’agit en fait d’une grosse bouteille thermos qui fuie en permanence pour maintenir la température a -240°C.
Pour le reste la technologie est déjà connue puisque c’est exactement la même qui est utilisé les réservoirs des véhicules GPL.
Ce n’est finalement pas une grosse innovation puisque BMW avait déjà équipé des prototypes de ses voitures thermiques alimentées en hydrogène par une bouteille thermos et ceci dans les années 80.
Même s’il ne faut pas sous estimer ici le travail réalisé pour l’homologation.