Avec l’inflation qui passera probablement à deux chiffres en janvier, et les combustibles qui n’en finissent plus d’augmenter, nous allons devoir nous serrer la ceinture, ou, du moins baisser nos thermostats… Les solutions pour économiser l’énergie (électricité, fioul, gaz) sont nombreuses, et nécessitent parfois quelques travaux en amont. Et si l’une des solutions pour économiser sur le chauffage était de s’équiper de vitrages chauffants ?
Le vitrage chauffant, c’est quoi exactement ?
L’idée fonctionne sur un principe simple qui est de chauffer une résistance pour émettre un rayonnement de chaleur.
En général, le vitrage chauffant se présente comme un double vitrage classique, à la différence qu’il se compose d’une couche d’oxyde métallique conductrice transparente, qui vient recouvrir la paroi interne de la vitre. De chaque côté de la vitre, se trouvent deux électrodes qui alimentent la vitre en électricité, à l’intérieur. Lorsque le courant passe dans la vitre, l’effet Joule dissipe l’énergie sous forme de chaleur. Chaleur qui est directement dirigée vers l’intérieur de la pièce. La vitre extérieure, quant à elle, est recouverte d’une couche réflectrice afin de limiter les déperditions de chaleur.
Où installer un vitrage chauffant ?
Ces vitrages peuvent être installés dans toute la maison, mais se destinent plus particulièrement aux pièces sans chauffage, comme les vérandas ou verrière et, dans le domaine aéronautique, aux vitres des avions. Le vitrage chauffant peut également être intéressant dans des pièces souvent embuées comme les espaces de thalassothérapie, cloisons de salles de bains ou encore salles de sport et piscines couvertes. Enfin, le vitrage chauffant s’applique aussi aux grandes surfaces vitrées des bâtiments industriels, musées, hôtels, etc. Ils permettent un apport de lumière naturelle, sans que le vitrage ne refroidisse la pièce. Le vitrage chauffant peut être adapté à la plupart des fenêtres, qu’elles soient en bois, en aluminium, PVC ou métal.
Les avantages et inconvénients du vitrage chauffant
Les bénéfices du vitrage sont nombreux, et il pourrait bientôt remplacer les radiateurs électriques… Son premier gain étant qu’il ne se « voit pas »: les vitres chauffantes remplacent les vitres classiques, ce qui vous permet de ne plus avoir de radiateurs parfois disgracieux et de gagner de la place dans votre logement. Le second intérêt est de pouvoir s’adapter à toutes sortes de fenêtres, tout en limitant l’effet froid des vitres.
Le vitrage chauffant permet également de répartir la chaleur sur l’ensemble de la vitre, donc de la diffuser plus largement, et de ne plus avoir aucune buée sur les vitres. Enfin, les vitres chauffantes peuvent aussi être occultantes, solaires, dynamiques ou de sécurité; le dispositif s’installe sur n’importe quelle vitre. Quant aux inconvénients, ils se situent au niveau du coût d’installation, encore élevé puisqu’il s’agit d’une technologie récente, de la qualité des vitrages parfois installés qui peuvent casser et coûtent cher à remplacer. C’est la raison pour laquelle il faut faire appel à un professionnel agréé qui installera du vitrage sécurisé et certifié.
Consommation et coût d’installation
Pour un vitrage chauffant anti-condensation, la consommation est de 50 à 100 W/m², de 100 à 250 W/m² pour un chauffage d’appoint, de 250 à 500 W/m² pour un chauffage principal et se situe entre 350 à 700 W/m² avec un système de dégel ou déneigement intégré. Quant au prix, il faut actuellement compter de 500 à 700 € hors taxe pour un mètre carré de vitrage chauffant.
Pour le désembuage et le dégivrage, c’est effectivement une bonne solution du point de vue du confort. En revanche, en tant que moyen de chauffage, c’est probablement celui qui a le plus de déperditions et donc non avantageux par rapport à un convecteur classique.
Il faudrait se convaincre que dans la perspective de l’abandon des combustibles fossiles, si tout le monde doit utiliser l’électricité pour se chauffer, le chauffage par effet Joule, avec son rendement de 100%, est à proscrire au profit de la pompe à chaleur qui a un COP d’au moins 3.
C’est de toute évidence une mauvaise idée. En approchant le source de chaleur du cotéfroid du mur (vitrage) il est certain que plus d’énergie sera évacuée dehors. Ce sera super pour le confort, ça plait surement aux designers qui n’aime pas les appareils de chauffage, mais pour l’économie d’énergie, on repassera.
Toute utilisation d’énergie fossile pour l’activation rend ce produit producteur de CO2 et donc non vertueux. Il semble que la meilleure isolation reste le meilleur paramètre à ce jour ainsi que l’installation d’une pompe à chaleur pour l’équation d’une habitation à faible impact sur le climat et les finances individuelles à terme. Dans le cas d’une construction, l’orientation solaire est à optimiser. De façon
évidente, cela ne présage pas des futures découvertes en matière de captation du CO2 ou autres solutions dans les 50 ans à venir. Les perspectives scientifiques actuelles dans ce domaine ne sont pas optimistes. Il y a actuellement une commission parlementaire (fin 2022) qui s’informe sur le sujet du futur pour la France.
Solution coûteuse, une partie de la chaleur va s’évacuer vers l’extérieur où la différence de température est la plus élevée.
Bonjour,
J aimerai m équiper de ce système de double vitrage chauffant pour une baie vitrée de 3m sur 2m10.
Pouvez vous nous envoyer plus d informations.
Merci d avance