Dans les pays où le soleil est moins généreux, les solutions de l’énergie marine (hydrolienne, houlomotrice ou marémotrice) sont une excellente alternative aux systèmes photovoltaïques. Leur développement se révèle crucial afin d’atteindre l’objectif climatique de neutralité carbone d’ici 2050. Toutefois, par leurs coûts relativement élevés, ces technologies sont encore jugées moins rentables, comparées aux autres solutions énergétiques. C’est pourquoi de nombreuses sociétés spécialisées dans l’énergie marine mènent actuellement des études pour les améliorer constamment. Dans ce sens, l’Ocean Renewable Power Company (ORPC) entend à fabriquer un nouveau modèle de pale à partir de matériaux composites, moins chers et plus résistants. À travers cet article, apprenez-en davantage sur la recherche de cette société.
Un projet de créer des pales en matériaux composites
Basée à Portland, dans l’État du Maine, aux États-Unis, l’ORPC se consacre au développement des systèmes de production d’énergie marine. Cette entreprise est surtout connue pour son « RivGen Power System », construit en 2014 et installé dans le village d’Igiugig, en Alaska. Son équipe d’experts cherche en permanence de nouvelles idées afin d’améliorer les technologies existantes. Récemment, elle a mis au point des pales d’hydrolienne en matériaux composites afin d’alléger les coûts liés à l’installation d’un système d’énergie marine. Il semble aussi que ce nouveau type de pale est capable de capter l’énergie jusqu’à 24 %.
En effet, cette société américaine a collaboré avec l’Université du New Hampshire pour collecter des données sur les performances de ses nouvelles hélices. Ce changement pourrait notamment aider les entreprises dans le secteur à optimiser leurs systèmes et à devenir plus concurrentielles sur le marché des énergies renouvelables. Il est à noter que les matériaux composites ont déjà fait leur preuve dans la construction de navires et d’autres structures marines. Ces composants résistent parfaitement aux agressions marines, notamment la corrosion, l’eau salée, les chocs, etc.
Une autre étude sur la conception d’une turbine à axe de rotation vertical
L’Ocean Renewable Power Company a aussi conçu un ensemble d’outils numériques pour modéliser et simuler des pales dédiées aux hydroliennes sous l’effet d’un écoulement transversal. Ces turbines sont dotées d’un axe de rotation vertical et de pales orientées perpendiculairement à la direction de l’écoulement de l’eau. Les outils développés servent, en effet, à étudier et à suivre la manière dont les pales agissent sous l’effet des courants marins. Ce qui peut influencer leurs performances. Cette analyse vise à aider les concepteurs d’hydroliennes à choisir les matériaux qui procurent le degré de déflexion attendu. Le but de l’ORPC est de vraiment s’assurer que cette hydrolienne à axe de rotation vertical atteigne un niveau d’efficacité élevé.
Concrètement, une équipe de recherche de l’Université du New Hampshire s’est chargé de recueillir les données nécessaires à partir d’un modèle réduit de turbine. Elle a ensuite comparé les informations obtenues avec les résultats fournis par l’ensemble des outils de calcul. Toutes les données collectées ont été mises à la disposition de l’industrie de l’énergie marine. Les laboratoires Sandia National Laboratories ont, en revanche, délivré des conseils sur le choix et la pose de capteurs à fibre optique. Elles ont proposé des dispositifs capables de transférer les données de l’hydrolienne en activité vers un système d’acquisition de données. Il est bon de préciser que cette recherche a bénéficié du soutien du Water Power Technologies Office (WPTO), organisme rattaché à l’Office of Energy Efficiency and Renewable Energy (EERE) du Département de l’Énergie des États-Unis. Pour mieux connaître ce spécialiste de l’énergie marine, visitez son site officiel : orpc.co.