Nous ne vous apprendrons rien en vous expliquant que les abeilles sont une espèce menacée. La population mondiale d’abeilles décline chaque année, à cause du syndrome d’effondrement des colonies (CCD). Ce CDD est une mortalité anormale chez les abeilles mellifères. En effet, il est provoqué par différents facteurs tels que les pesticides, les prédateurs (frelon asiatique), la pollution, le réchauffement climatique et la bétonisation des villes. Rappelons tout de même que les abeilles sont responsables d’environ 80 % de la pollinisation et que 35 % de la production alimentaire dépend de cette pollinisation. Pour tenter d’apporter une solution de protection aux ruches, quatre étudiants de la Sorbonne, Caroline Alonso, Thomas Korpal, LaisA et Michaël Baudeur forment la Team Bee Efficient. Il s’agit d’un projet de ruche connectée. Découverte.
Le projet Bee efficient, qu’est-ce que c’est ?
Les quatre étudiants travaillent sur la ruche connectée dans le cadre d’un projet d’ingénierie des systèmes embarqués de 4ᵉ année. Ils ont eu l’idée d’inventer un système de ruche connectée qui permet de suivre l’état de santé à distance de la ruche sur les plateformes Ubidots et BEEP. Destiné aux apiculteurs, ce système devrait leur permettre de pouvoir contrôler physiquement leurs ruches à distance et anticiper, par exemple, les attaques de frelons asiatiques.
Que peut analyser cette future ruche connectée ?
Le système embarqué inventé par les étudiants assure d’abord un suivi du poids total de la ruche et donc de la production de miel en cours. Ainsi, si la ruche est déplacée ou qu’elle chute, ou encore si le miel est volé, l’apiculteur saura en direct qu’il se passe quelque chose d’anormal. La température et le taux d’humidité peuvent aussi être suivis à distance. Ce qui permet de savoir si les conditions de vie des abeilles sont optimales en temps réel. Bee efficient peut également surveiller le son émis par la ruche et indiquer la présence d’une reine ou d’un prédateur. Les bourdonnements sont propres à chaque abeille et sont, par ailleurs, des indicateurs de bonne santé. Le système fonctionne sur batterie qui est rechargée, à son tour, par des panneaux solaires. L’application indique également le niveau de cette batterie pour que le suivi soit constant.
Les détails des systèmes de surveillance
Les capteurs seront des « Arduino Nano 33 BLE », de petits modules faciles à manipuler et fonctionnant avec la technologie Low Energy. Le taux d’humidité sera confié à des capteurs DHT22 à l’intérieur et à l’extérieur. Le capteur de l’extérieur sera protégé par un boitier imprimé en 3D. Pour la température, des sondes assez longues pour être placées sous la ruche à l’abri des intempéries seront installées.
Pour le poids, ils ont choisi d’installer une jauge de contrainte, fixée sur un support métallique et dotée d’un amplificateur. Enfin, pour le son, ils ont choisi de créer un PCB dédié au circuit d’amplification du microphone. « En conclusion, ce projet a été une belle expérience dans la conception et la réalisation de systèmes embarqués, car nous avons eu l’opportunité de réaliser un système embarqué de A à Z répondant à un certain besoin réel. » expliquent les étudiants sur la page de leur projet. De notre côté, nous espérons que cette invention géniale tapera dans l’œil d’industriel et permettra d’aider à la sauvegarde des abeilles menacées. Plus d’informations : hackster.io
Ça existe déjà depuis longtemps!
Qu’en est-il du capteurs d’entrées/sorties des abeilles c’est-à-direla grille d’entrée qui compte les abeilles qui sortent et qui rentrent?
A mon sens la seule innovation de ce projet.
Je ne trouver rien là dessus même en parcourant les différents liens de l’article.
Il serait bon de préciser les plus apportés par rapport aux systèmes existants depuis quelques années et en vente dans les magasins spécialisés ‘
Quel est le plus pour le frelon asiatique .? Il est déjà partout.