L’invention d’une technique innovante pour « gommer » et faire disparaître les cicatrices de l’épiderme

Certains aimeraient voir leurs cicatrices disparaître pour toujours, souvenirs d'une blessure ou d'une lourde opération chirurgicale. Avec la nouvelle découverte de ces scientifiques, cela pourrait devenir une réalité !

Une cicatrice est souvent liée à une opération chirurgicale ou provient parfois d’une blessure passée. Et lorsqu’elles se trouvent sur le visage ou sur une partie apparente de notre corps, ces cicatrices peuvent être inesthétiques. Certes, nous vivons avec elles, mais nous aimerions occasionnellement qu’elles disparaissent de notre corps ! Des scientifiques travaillent actuellement sur une nouvelle piste qui suggère que la greffe de follicules pileux pourrait permettre de « gommer » les cicatrices sur la peau. Effectivement, lorsque l’on observe une cicatrice, on peut s’apercevoir qu’aucun poil n’y pousse et que la peau est beaucoup plus rigide. Une piste intéressante qui aiderait des millions de personnes à cicatriser l’esprit autant que le corps. Découverte.

Pourquoi se focaliser sur le tissu cicatriciel ?

Il n’est pas nécessaire d’être scientifique pour constater que aucun poil ne pousse sur nos cicatrices et que la peau semble beaucoup plus dure que sur les autres parties. Dans une étude publiée dans la revue Nature, les scientifiques de l’Imperial College de Londres expliquent axer leurs recherches sur la transplantation de follicules pileux dans un tissu cicatriciel. Une nouvelle technique innovante qui permettrait à la peau de se régénérer et de faire disparaître la cicatrice. Des études antérieures avaient déjà démontré qu’une peau renfermant une quantité importante de poils cicatrisait plus rapidement qu’une peau lisse. De plus, l’étude suggère que les follicules pileux seraient capables de stimuler le processus de guérison s’ils sont implantés sur des plaies récentes.

Les cicatrices traitées abritent de nouvelles cellules et de nouveaux vaisseaux sanguins, qui restaurent le collagène.
Les cicatrices traitées abritent de nouvelles cellules et de nouveaux vaisseaux sanguins, qui restaurent le collagène. Crédit photo : Imperial College London

Une étude qui va encore plus loin

Les « poils » auraient donc une influence sur les délais de guérison ! Menée par Madeleine Plotczik, l’équipe de scientifiques du département de bio ingénierie a décidé de pousser les recherches. Ces dernières se portent sur l’éventuelle propriété des follicules pileux à réduire, voire à éliminer les cicatrices de notre peau. Dans cette optique, ils ont transplanté des follicules de cicatrices matures sur le cuir chevelu de trois volontaires. Ils ont alors créé des cicatrices normotrophiques ou cicatrices plates qui proviennent, par exemple, des vergetures et qui sont les plus courantes. Avant la transplantation, des échantillons de tissu cicatriciel ont été prélevés puis analysés à divers moments (2, 4 et 6 mois). Ces premiers résultats ont montré que non seulement les follicules avaient continué la production de cheveux, mais que le tissu cicatriciel avait aussi été modifié. En effet, il a été remplacé par une peau saine et sans cicatrice.

Les résultats finaux

En réalité, les gènes du tissu cicatriciel seraient propices à la croissance des cellules cutanées normales et des vaisseaux sanguins. Par conséquent, les gènes qui favorisaient la formation de cicatrice seraient comme étouffés et ne pourraient plus s’exprimer. Les chercheurs ont estimé que la peau redevenait saine et sans cicatrice, six mois environ. Par ailleurs, la peau de la cicatrice originelle retrouvait la même épaisseur qu’auparavant. Pour expliquer ce résultat, les scientifiques avancent le fait que les cicatrices traitées abritent de nouveaux vaisseaux sanguins et de nouvelles cellules.

Une technique innovante pour faire disparaitre les cicatrices.
Une technique innovante pour faire disparaitre les cicatrices. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

De ce fait, cela leur permet de restaurer la peau abîmée pour qu’elle redevienne « normale ». « Après une cicatrice, la peau ne retrouve jamais vraiment les fonctions qu’elle avait avant la blessure et, jusqu’à présent, tous les efforts déployés pour remodeler les cicatrices ont donné de piètres résultats. » explique la docteure Claire Higgins. Cette découverte permettra désormais de travailler sur de nouvelles thérapies et de tenter de faire disparaître les cicatrices qui, parfois, peuvent rappeler de très mauvais souvenirs.

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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