L’invention oubliée d’un cube hydrolien récompensée au concours Lépine

Lors du concours Lépine de 2012, Bernard Martinez, inventeur d'une mini hydrolienne, avait reçu la médaille d'argent et des commandes pour Haïti ou le Bénin.

Les hydroliennes intéressent depuis longtemps de nombreux inventeurs. Dans la plupart des cas, ces petites machines proviennent de particuliers qui souhaitent bénéficier d’une énergie non polluante, renouvelable et gratuite. Dans l’Allier, en 2012, un habitant d’Arbest avait obtenu la médaille d’argent du concours Lépine et un brevet pour l’invention d’une mini hydrolienne portable en forme de cube. L’inventeur, Bernard Martinez, s’était alors imposé trois contraintes : un produit sans polluant, sans béton et qui ne déparerait pas la nature. Lorsqu’il a reçu sa médaille d’argent, l’inventeur n’y croyait pas réellement, et pourtant, l’hydrolien portable écologique avait séduit le jury. Quelle était cette invention récompensée ? On va tout vous expliquer !

D’où lui est venue cette idée ?

Bernard vit sur les bords de l’Allier et chaque fois qu’il se promenait en compagnie de Billou, le chien hérité de sa défunte mère, il se posait la même question. Il se demandait comment capter la force hydroélectrique de cette puissante rivière qui lui offre un spectacle quotidien. À l’époque, Bernard est retraité, mais il travaillait comme technicien supérieur en électricité et avait donc de solides connaissances dans le domaine. Il se lance dans l’aventure de l’invention avec l’idée de créer une hydrolienne non polluante, sans béton et qui n’aurait aucun impact sur la nature. Il se lance alors dans des travaux qui dureront trois ans !

L'invention d'un boîtier mobile qui utilise la force du courant pour produire de l'électricité
L’invention d’un boîtier mobile qui utilise la force du courant pour produire de l’électricité. Image d’illustration non contractuelle. Crédit photo : Neozone (générée par IA)

Comment a-t-il conçu son hydrolienne ?

Bernard est parti d’un matériau qu’il utilisait déjà : le polymère de qualité alimentaire. Celui-ci est recyclable, hydrophobe et sa durée de vie environne les 50 ans. L’hydrolien est immergé sous la surface des fleuves ou des rivières, bien ancré au sol grâce à des couteaux. « L’eau pénètre dans la première face, un nid d’abeilles, et actionne la turbine à l’autre bout. L’hélice est de forme oblongue, pour éviter les remous ». Bruno Martinez présente ainsi son invention, comme le relate le journal La Montagne. Lors du fameux concours Lépine, l’un des concours incontournables liés aux inventions, il a présenté un modèle réduit de son invention.

Quel est le potentiel de l’hydrolienne de Bernard ?

Selon ses calculs, une hydrolienne de sa fabrication, qui mesurerait 6 m de long sur 2 m de large et 2 m de haut, pourrait piéger 24 t d’eau avec un débit d’un à cinq mètres par seconde. Les quatre hydroliennes disposées en quinconce pourraient donc produire une quantité importante d’électricité. En imaginant que trente modules soient installés dans chaque département français, l’inventeur estime que la France produirait potentiellement « 120 000 mégawatts d’énergie propre et renouvelable, pour zéro euro après investissement ». L’inventeur a reçu de nombreux éloges venant de scientifiques et spécialistes de l’hydrolien. Il avait même été contacté par une école en Haïti, intéressée par le concept de l’Auvergnat, relatait le site France 3 Région en 2012.

À l’époque, il estimait le coût d’une installation de son invention entre 4 500 et 5 000 € pour un petit modèle et autour de 8 000 € pour un modèle plus puissant. Outre son hydrolienne, Bernard Martinez aurait également inventé une couverture chauffante sans électricité, comme le relatait le site 94.citoyens, toujours en 2012. Nous ignorons ce qu’est devenue l’invention de cet homme, si elle a été validée ou installée en Haïti, mais lorsqu’il avait reçu sa médaille d’argent, elle semblait bien prometteuse. Avec toutes les inventions qui tournent autour de l’énergie hydrolienne, on se demande bien pourquoi celle-ci n’est pas plus présente en France ?

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Source
Lamontagne.fr

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

2 commentaires

  1. Cher journaliste,
    La notion de kW/h n’a aucun sens.
    On parle de kW (puissance instantanée), ou de kWh (énergie produite sur une certaine durée de temps).
    C’est tout de même la base de la base pour écrire un article sur les innovations technologiques de production d’énergie…

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  2. Cet article a-t-il été écrit par une scientifique ???
    Piéger 24t d’eau, où ? Que deviennent ces 24 t ?
    Produire 40 000 kW\h ou bien 40 000 kW.h ? et en combien de temps ?
    Attention à ces erreurs graves qui laissent à penser que l’auteur ne connait pas le sujet dont il parle ou que le produit est bidon.
    Par ailleurs, Méline, absolument solidaire par rapport à votre intérêt pour les animaux !

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