Masques : des chercheurs suisses inventent un tissu capable de tuer les agents pathogènes d’un virus grâce aux UV !

Nettoyer les masques au lieu de les jeter réduirait les coûts mais également la pollution. Un groupe de chercheurs de Lausanne vient de faire breveter un tissu innovant qui pourrait révolutionner le marché du masque !

Lorsqu’un masque est jeté, non seulement il est source de pollution mais il peut aussi être un vecteur de contamination des virus. Avec ce port du masque qui devient obligatoire, il va falloir trouver une solution pour décontaminer les masques.

Des chercheurs suisses ont mis en évidence une technique de fabrication pour un filtre de masque qui exterminerait les agents pathogènes. Ce filtre fait de TiO2 (dioxyde de titane) permettrait de tuer les résidus de virus, restés sur les masques. Ces masques, s’ils viennent à être commercialisés visent à remplacer les masques chirurgicaux jetables. Explications.

Le tissu en nanofibres de dioxyde de titane capture les agents pathogènes… Puis, sous l’effet de rayons UV contribue à les détruire. Cette étude menée par l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) pourrait changer la donne.

Actuellement les masques chirurgicaux jetables sont fabriqués en polypropylène sur plusieurs couches, donc, à base de microplastiques. Les masques chirurgicaux actuels ne permettent pas de contrer les projections de gouttelettes liquides. Ceux conçus par les chercheurs suisses le permettraient.

Pour étayer leur théorie et tester leur « tissu innovant », les chercheurs ont contaminé des masques avec la bactérie « escherichia coli ». Après passage aux UV, la bactérie a totalement disparu de la surface du masque.

Ils estiment que le tissu en TiO2 pourrait avoir le même effet sur le coronavirus de la COVID-19. Quelques-uns de ces chercheurs ont d’ailleurs fondé une start-up, Swoxid, pour commercialiser leur invention. Si cette nouvelle technique de fabrication de masques chirurgicaux s’avérait convaincante, elle pourrait équiper les soignants et éviter les tonnes de masques jetés. Tout comme l’énorme pollution qui s’annonce à cause des masques qui finissent dans la Nature !

Photo d’illustration De KorArkaR / Shutterstock
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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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