En France, et même si j’estime que cela est une ineptie totale, le port du casque, pour un cycliste, n’est pas obligatoire ! Eh oui, le casque est obligatoire uniquement pour les utilisateurs de moins de 12 ans, comme indique le Service Public ! Stupide, vraiment stupide, lorsque l’on sait qu’en 2023, les cyclistes et les piétons représentent 23 % des personnes tuées dans un accident. Si vous portez un casque malgré la non-obligation, vous êtes un cycliste responsable, et c’est une bonne nouvelle. Néanmoins, en cas de chute violente, le port d’un casque ne protège pas toujours des dommages causés au cerveau, mais seulement à la « boîte crânienne » ! Pour pallier cette absence de protection du cerveau, une invention venue de Suède, Mips, pourrait bien faire toute la différence en cas d’accident. Mais, alors, quel est ce mystérieux système qui équipe de plus en plus de casques et promet de protéger notre cerveau mieux que jamais ? Réponse dans cet article.
Une invention inspirée du cerveau humain !
L’histoire de Mips débute en Suède, où des scientifiques, dont un neurochirurgien, se sont penchés sur un problème majeur : les casques classiques protègent le crâne, néanmoins pas forcément le cerveau. En effet, lors d’un choc, l’impact ne se limite pas à une simple compression. Il y a aussi une force rotationnelle, un mouvement qui peut causer des lésions cérébrales graves. Pour y remédier, ils se sont inspirés de notre propre biologie. Le cerveau baigne dans un liquide qui lui permet de se déplacer légèrement et d’absorber une partie des chocs. Mips applique le même principe : une fine couche mobile à l’intérieur du casque permet un déplacement d’environ 10 à 15 millimètres lors d’un impact oblique, réduisant ainsi la force rotationnelle transmise au cerveau. Un détail qui change tout !
Une invention adaptée à tous les cyclistes : enfin ?
Lors d’innovations dans ce domaine, on pense souvent, à tort, qu’elles sont réservées aux sportifs de haut-niveau ! Or, justement, ce n’est pas le cas de MIPS qui s’adapte à tous les utilisateurs, et à toutes leurs pratiques du vélo. En effet, lors d’un choc violent, la vitesse n’est jamais le seul facteur de risque, elle est uniquement un facteur aggravant, pourrait-on dire. En effet, l’angle avec lequel la tête heurte le sol peut être encore plus dangereux. On peut même tomber d’un vélo à l’arrêt ou presque, et subir des dommages irréversibles au cerveau, il suffit d’une pierre anguleuse, ou d’un angle précis pour que le drame se produise.
J’ai en tête les chutes à ski de Michael Schumacher, ou de Gaspard Ulliel, pourtant casqués ! Le premier s’en est sorti, mais n’est plus jamais réapparu en public depuis son accident, traumatisé crânien, et le second y a perdu la vie ! Mips permet à la tête de bouger légèrement dans le casque afin de limiter ces impacts violents qui peuvent être dévastateurs. Aujourd’hui, un casque sur cinq vendus en France est équipé de cette technologie, et la tendance ne cesse de s’accélérer. En voilà une bonne nouvelle !
Vers une généralisation de la technologie Mips ?
Si en Suède, plus de 70 % des casques sont équipés de Mips, la France est encore en retard, avec environ 20 % du marché. Cependant, la demande est croissante, et d’ici à quelques années, il est fort probable que près d’un casque sur deux en soit équipé. Certains plaident même pour adopter casque intégral en milieu urbain, afin de protéger davantage le bas du visage en cas d’accident. Mais, pour l’instant, la priorité reste de démocratiser le port du casque pour les cyclistes et les skieurs d’ailleurs. Une obligation de plus ? Non, une garantie pour votre vie ! Pour en savoir plus sur ce casque de vélo innovant, rendez-vous sur le site officiel : mipsprotection.com. Et vous ? Pensez-vous que ce casque de vélo pourrait sauver des vies ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .