Neuralink : Elon Musk a testé son interface cerveau-ordinateur sur des cochons

Elon Musk a dévoilé les progrès de Neuralink lors de la conférence en ligne organisée samedi dernier. L’entrepreneur américain a créé de l’effet de surprise en présentant des truies dont le cerveau avait été greffé.

Fidèle à lui-même, le patron de Tesla et de SpaceX a bien tenu son live consacré à son interface cerveau-machine la nuit du 28 au 29 aout. L’évènement a été pour les fans l’occasion d’en apprendre davantage sur les technologies en développement chez Neuralink.

À ce propos, Elon Musk et ses collaborateurs ont adopté un changement d’approche. Alors qu’au début, le team avait misé sur un système impliquant l’implantation de minuscules fils dans le cerveau ainsi qu’un dispositif électronique derrière l’oreille, les choses ont maintenant changé.

Une puce connectée implantée dans le cerveau

Comme l’explique The Guardian, Neuralink utilise désormais un implant cérébral comme interface entre le cerveau et l’ordinateur. Baptisé The Link, celui-ci consiste en une puce électronique de la taille d’une pièce de monnaie dont l’implantation dans le crâne est assurée par un robot-chirurgien créé par la start-up elle-même. Capable de se synchroniser sans fil avec un appareil externe, le dispositif aurait une autonomie d’une journée et se charge par induction.

Dans le but de prouver que ce nouveau concept est déjà à un stade assez avancé, Musk a montré lors du live de samedi dernier un cochon dont le cerveau contenait la puce The Link. Surnommé Gertrude, l’animal avait depuis environ deux mois le dispositif de Neuralink relié aux parties de son cerveau responsable de l’odorat.

Le magnat de la technologie a également dévoilé deux autres truies, Dorothy et Joyce. La première a porté l’implant dans son cerveau pendant un certain temps avant qu’il ne soit retiré, alors que la dernière n’avait pas été greffée.

Un processus réversible

En exposant ces animaux de laboratoire, Dorothy en particulier, Elon Musk cherchait avant tout à montrer la réversibilité du processus. « Ce que Dorothy illustre, c’est qu’il est possible de se voir greffé la puce Neuralink dans son cerveau, s’en séparer et resté en bonne santé », a-t-il expliqué lors de la conférence. Selon le patron de Tesla, les sujets sont « heureux et indiscernables d’un porc normal ».

Pour l’heure, nous ne savons pas encore si Neuralink prévoit de mener bientôt des tests de sa nouvelle puce connectée sur des êtres humains. En tout cas, la Food and Drug Administration (FDA) aurait émis un avis sur celle-ci en juillet dernier, la qualifiant de dispositif révolutionnaire pouvant sauver des vies. Rappelons que le développement de technologies pour traiter certaines maladies neurologiques figure parmi les principales activités de Neuralink.

Photo d’illustration PopTika / Shutterstock
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Marc Odilon

J'ai rejoint Neozone en 2020. Avant de me lancer dans le journalisme en 2014, j'ai suivi des études universitaires en gestion d'entreprise et en commerce international. Mon baccalauréat technique en mécanique industrielle m'a permis de me familiariser avec l'univers de la tech. Installateur de panneaux solaires et électronicien autodidacte, je vous fais découvrir tous les jours les principales actualités des nouvelles technologies. Curieux de nature et grand amoureux du web, je suis un rédacteur polyvalent et ma plume n'a pas de limites. Quand je ne travaille pas, je fais du jogging !

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