Saviez-vous que le paiement sans contact est possible grâce aux puces NFC ? Ces dernières sont actuellement présentes dans un certain nombre d’appareils et d’objets que nous utilisons quotidiennement, notamment nos smartphones et nos cartes bancaires. Cependant, elles ont une portée assez limitée qui n’est que d’une dizaine de centimètres tout au plus.
Des chercheurs de l’Université de Californie à Irvine se sont alors penchés sur un moyen d’étendre cette capacité du paiement sans contact. Dans un article paru dans Nature Electronics, ils ont réussi à concevoir une technologie innovante qui permettrait d’effectuer un paiement sans avoir à sortir quoi que ce soit de sa poche, ou d’utiliser un quelconque appareil. En effet, l’équipe a réussi à intégrer une antenne qui connecte en réseau tous les appareils NFC à proximité à de simples vêtements.
Une portée maximale de 120 mètres
Concrètement, les utilisateurs n’ont qu’à simplement passer la manche de leur habit devant le terminal de paiement pour effectuer un règlement. Cette nouvelle technologie est ainsi basée sur une antenne constituée de métamatériaux à base de cuivre et d’aluminium. Elle serait également assez flexible pour supporter les mouvements du corps et aurait une portée maximale de 120 mètres, soit beaucoup plus que les puces NFC traditionnelles.
Utile dans de nombreux domaines
Par ailleurs, cette technologie pourrait servir dans beaucoup de situations. Par exemple, elle permettrait de reconnaître un employé sans que ce dernier ne sorte son badge et permettrait également à un propriétaire d’être immédiatement reconnu par sa voiture.
Les chercheurs avancent même que les médecins pourraient disposer d’une chemise d’hôpital intégrant plusieurs capteurs médicaux sans fil qui permettraient de surveiller l’état de santé des patients.
Quant à savoir comment se procurer un tel vêtement futuriste, les chercheurs rassurent qu’il n’est pas besoin de renouveler la garde-robe, puisque l’antenne pourrait être directement intégrée aux vêtements existants. Les métamatériaux seraient d’ailleurs peu coûteux à produire et adaptables à toutes les tailles et morphologies.