Lorsque l’on entend le nom Tesla aujourd’hui, c’est à Elon Musk ou aux voitures électriques de la marque que l’on pense… Mais avant d’être un nom de voitures, Tesla est celui d’un inventeur génial et excentrique prénommé Nikola. Cet inventeur d’origine serbe s’exile aux États-Unis, où il travaille avec un certain Thomas Edison, pionnier de l’électricité comme nous le racontions dans l’article dédié au 80ᵉ anniversaire de sa mort. Durant sa vie, Nikola Tesla a déposé plus de 300 brevets d’invention dans de nombreux domaines : radio, physique nucléaire, rayons X, etc. Au crépuscule de sa vie, il aurait aussi pu être l’inventeur d’une arme surpuissante, qu’il décrivait capable de « faire mourir sur-le-champ des armées de millions d’hommes ». La faucheuse l’a cueilli avant que son arme ne puisse être utilisée et c’est peut-être mieux ainsi ! Découverte.
Un inventeur visionnaire, Tesla ?
L’histoire de cet homme est faite de certaines légendes, comme celle qui dit qu’il serait né pendant un orage violent. Aurait-il été touché par la foudre dès la naissance ? Toujours est-il qu’il va consacrer sa vie entière à la science et à ses inventions. Pour tester ses trouvailles, il ira même jusqu’à prendre des décharges de 250 000 V ! Un savant fou, bourré de tics et de tocs, qui a pourtant permis la technologie sans fil et l’émancipation des femmes. Surtout connu pour ses travaux sur le courant alternatif, il remporte le prix Nobel de physique en 1909. Il est même l’inventeur du premier biplan à décollage et à atterrissage verticaux en 1928, ce qui sera son dernier brevet. Il continue à travailler et annonce qu’il est sur le point de proposer une « super arme » de destruction plus que massive en 1934…
Une arme redoutable comme « dernière invention » ?
Retiré de la vie publique, le savant fou vit dans des chambres d’hôtel qu’il transforme en laboratoires. Il affirme alors avoir conçu un système de communication avec les extraterrestres ou encore un élixir qui permettrait de vivre jusqu’à 140 ans. Ses détracteurs assurent alors que le savant fou a « les fils qui se touchent », un comble pour l’inventeur du courant alternatif. Tesla ne dément pas, il s’isole de plus en plus, mais accorde tout de même une interview à un journaliste dans son hôtel de Manhattan. Il donnait également une conférence chaque année, le 10 juillet, jour de son anniversaire.
Celle qu’il propose en 1934 va prendre une tournure inattendue, lorsqu’il déclare travailler sur une arme capable de « faire mourir sur-le-champ des armées de millions d’hommes ». Dès le lendemain, le New York Times reprend les propos du désormais vieil inventeur de 78 ans et assure que son arme pourrait « détruire 10 000 avions à 250 miles de distance ». L’inventeur, qui n’a probablement plus toutes ses capacités cognitives, n’intéresse plus les investisseurs et aucun ne prend au sérieux son arme surpuissante. Pourtant, à cette période juste à l’aube de la Première Guerre mondiale, alors que Hitler était déjà au pouvoir en Allemagne, certains auraient pu se dire que c’était une occasion rêvée !
Une invention qui ne sortira jamais de sa boîte
L’inventeur explique avoir créé un rayon à particules à haute énergie qui ne permettrait pas d’anéantir un continent entier, mais qui servirait d’arme défensive. Il baptise son invention la « Téléforce » et explique qu’elle intercepterait les missiles venus de loin pour décourager les ennemis. Pour lui, et son esprit à présent embué, cette arme serait avant tout une arme pacifiste. Avant de mourir, en 1943, il confie une boîte censée contenir son arme redoutable au concierge de l’hôtel pour payer sa note. Mais il demande à ce concierge de ne JAMAIS l’ouvrir. Ignorant ce que contient vraiment sa chambre, les services du FBI ont décidé de détruire tous les documents présents lorsqu’ils étaient chargés de vider cette dernière après sa mort. Peut-être contenait-elle les croquis de son rayon de la mort ? Nous ne le saurons jamais et c’est peut-être mieux ainsi, non ?
Et la fameuse boîte alors ?
Après sa mort, les services du FBI décident tout de même d’ouvrir cette fameuse boîte confiée au concierge de l’hôtel en règlement de sa facture. Néanmoins, aucun plan ni trace du rayon de la mort, juste quelques pièces mécaniques et quelques fusibles, preuve que le savant fou l’était réellement devenu ?