La valise Ô.S.A.U.V pèse 22 kg et mesure à peine 620 x 620 x 340 mm, pourtant elle peut dépolluer 200 litres d’eau par heure. Une création de Philippe Labrune, un ingénieur français qui a déjà travaillé pour Colas ou encore Véolia. Basée à Antibes, dans les Alpes-Maritimes, l’entreprise derrière ce concept veut proposer un équipement flexible et portatif destiné à traiter l’eau et la rendre buvable.
Une valise pour sauver des vies
À première vue, le système ressemble à une valise. Sauf qu’il s’agit d’un équipement qui répond à un besoin totalement différent. En permettant de dépolluer un point d’eau avec, Philippe Labrune et ses collaborateurs veulent « sauver des vies ». Pour y arriver, la valise Ô.S.A.U.V est équipée d’une batterie qui alimente une source de lumière UV capable de tuer les microorganismes pouvant être présents dans l’eau. La présence de l’accumulateur signifie qu’il s’agit d’un équipement autonome adapté pour une utilisation sur le terrain.
Un processus de préfiltration
En plus de purifier l’eau avec de la lumière ultraviolet, cette valise un peu particulière de SAS LADE met en œuvre un processus de préfiltration pour se débarrasser des résidus de différentes tailles. Une fois cette phase terminée, l’eau passe à travers un filtre muni de charbons actifs. Le passage à la lumière UV est la dernière étape avant la consommation. Il convient de noter que le système possède un débit de 2m3/heure.
Plusieurs possibilités d’utilisation
La valise Ô.S.A.U.V est en outre compatible avec de multiples sources d’électricité. Elle peut être branchée sur une prise de secteur ou encore sur l’allume-cigare d’une voiture. SAS LADE avance aussi une compatibilité avec l’alimentation électrique d’un bateau. Étant donné que la start-up vise une utilisation sur le terrain, une option solaire est également proposée. L’entretien est un point auquel les designers ont accordé une attention particulière. Les filtres ont besoin d’une maintenance périodique, alors que la lampe UV peut fonctionner un an avant d’être entretenue.
Bref, tout a été pensé pour permettre d’utiliser l’Ô.S.A.U.V « à la suite d’une catastrophe naturelle ou technique » ou « dans les zones faiblement peuplées et sans eau courante ». SAS LADE prévoit aussi une utilisation au sein des unités de secours et dans les bases de vies.