Pbox : l’invention d’un potager semi-hydroponique d’intérieur en liège pour cultiver ses herbes aromatiques

Tout le monde n'a pas la chance de pouvoir cueillir son persil ou son basilic au potager. C'est désormais possible avec les Pbox inventées par The Urban Permaculture.

Les jardins potagers se comptent par millions en France, puisqu’il y a environ 13 millions de jardins dans notre pays, selon le journal Les Échos. Un nombre qui a augmenté après les confinements liés à la crise sanitaire, car les Français « sont retournés » au jardin, faute de pouvoir aller travailler ou faire du shopping ! Cependant, les habitants de milieux urbains, eux, n’ont pas accès à un potager, mis à part des jardins partagés évidemment. Pour tenter de donner à tous la chance de cultiver ses propres légumes, Milena Vilaseca Malé invente The Urban Permaculture. Il s’agit de kits potagers urbains semi-hydroponiques qui pourraient apporter la permaculture au cœur des villes. Découverte.

Qui est Milena Vilaseca Malé, la fondatrice de The Urban Permaculture ?

La jeune femme est une Européenne convaincue et une voyageuse insatiable. Elle vit successivement à Paris, Strasbourg, Barcelone, puis Berlin. Lors du premier confinement, Milena vit à Barcelone et profite de son potager, mais lorsqu’elle arrive à Berlin, son potager lui manque. Elle décide alors d’inventer un système semi-hydroponique permettant de cultiver des herbes aromatiques et des légumes feuilles en plein centre-ville. Aidée par sa famille, elle met au point une méthode de permaculture et son balcon devient un petit coin de paradis, une sorte de jungle urbaine. Ses proches sont conquis par son expérience. Elle fonde alors The Urban Permaculture et se lance dans l’entrepreneuriat avec des kits potagers urbains semi-hydroponiques. Son objectif : « apporter la fraîcheur du jardin au cœur des villes », comme nous l’indique le communiqué de presse qui nous a été envoyé.

Un matériau biodégradable, durable, imperméable et esthétique.
Un matériau biodégradable, durable, imperméable et esthétique.
Crédit photo : The Urban Permaculture (capture d’écran Facebook)

Le kit potager urbain semi-hydroponique Pbox, qu’est-ce que c’est ?

La « Pbox », offre la possibilité aux citadins de cultiver des herbes aromatiques et des légumes feuilles dans un espace réduit, avec un apport en eau minimal, une quantité infime de substrat et sans aucun rempotage à prévoir. Après plusieurs années de recherches et développement, le premier kit potager urbain semi-hydroponique a enfin vu le jour. Concrètement, les kits sont disponibles en liège ou en plastique recyclable et biodégradable. Ils se composent de trois pots biodégradables et durables, du substrat bio dans un sac biodégradable, de trois variétés de graines bio à choisir, de trois bâtonnets en bois et d’un QR code pour suivre les instructions de plantation.

Le tout est emballé dans un beau sac en coton réutilisable (certifié 100 % OEKO-TEX) pour éviter au maximum les emballages à usage unique. Pour l’utiliser, il suffit de suivre les instructions. Vous plantez, vous patientez et vous récoltez : simple et efficace ! « Nous devons apprendre à utiliser les espaces urbains, de manière durable, dans nos appartements, nos immeubles, nos quartiers. Avec sensibilité, conscience et engagement, The Urban Permaculture cherche à renforcer le pouvoir de la photosynthèse dans nos vies urbaines », résume Milena au sujet de son invention. Les « Pbox » sont disponibles au prix de 29,99 € (plastique) ou 39,99 € (liège) et vous apporteront une touche nature et déco dans votre cuisine ou sur votre balcon.  Pour en savoir plus, rendez-vous sur Theurbanpermaculture.com.

Le pot est en liège, un matériau imperméable, résistant, naturel et isolant.
Le pot est en liège, un matériau imperméable, résistant, naturel et isolant. Crédit photo : The Urban Permaculture (capture d’écran Facebook)

Qu’est-ce que la culture semi-hydroponique ?

La culture semi-hydroponique, également appelée semi-aquatique ou semi-hydro, est une méthode de culture des plantes qui combine les avantages de la culture hydroponique et de la culture en terre. Dans la culture hydroponique traditionnelle, les plantes sont cultivées dans un substrat inerte tel que de la perlite, de la vermiculite ou de la fibre de coco, et sont nourries par une solution d’engrais soluble dans l’eau. Dans le semi-hydroponique, le substrat est par ailleurs inerte, mais est constamment irrigué avec une solution d’engrais soluble dans l’eau, tout en étant partiellement immergé dans de l’eau pour maintenir un taux d’humidité élevé autour des racines. Le substrat inerte utilisé dans le semi-hydroponique a des propriétés capillaires qui lui permettent de retenir une quantité suffisante d’eau, tandis que l’eau partiellement immergée permet de maintenir une humidité constante autour des racines.

https://www.youtube.com/watch?v=8ymSdz1UgWc

Rejoignez nos 900 000 abonnés via notre Newsletter , Google Actualité et WhatsApp
Source
Theurbanpermaculture.com

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page