« Nous aidons les exploitants de réseaux d’eau à assurer un service de qualité et leur évitons une complexité de gestion par la remontée d’information en temps réel avec notre solution d’alimentation électrique autonome PICOGEN ® », peut-on lire sur le site web de Save Innovations. Sa technologie, protégée par une dizaine de brevets, offre la possibilité de surveiller les fuites d’eau, de superviser la qualité de l’eau et de transmettre les données à distance.
Fonctionne même avec des débits d’eau très faibles
Ce qui distingue principalement cette solution des autres technologies disponibles sur le marché, c’est le fait que, comme son nom le suggère, le système PICOGEN comprend une pico-turbine permettant d’alimenter les instruments de mesure en récupérant l’énergie hydraulique — non valorisée — produite par les réseaux de distribution d’eau potable eux-mêmes. Qui plus est, le dispositif fonctionne même avec des débits d’eau inférieurs à 0,1 m/s. La turbine peut donc être installée et fournir une source d’alimentation là où on en a besoin.
Trois tailles différentes
Le cylindre a été conçu pour s’installer en ligne sur des conduits d’eau de diamètres DN200, DN150 et DN100. En plus du générateur d’énergie, ce dernier embarque divers capteurs et équipements visant à permettre la supervision et la télégestion des paramètres nécessaires pour assurer la qualité de l’eau distribuée auprès des ménages ou d’un site spécifique. Save Innovations a aussi prévu un système de by-pass qui permet de garantir à l’installation de ne pas entraver le flux d’eau en cas d’appel d’une bouche incendie, par exemple.
Un accent sur la sécurité
Outre ces caractéristiques plus intéressantes les unes que les autres, sachez que la turbine Picogen a été conçue de sorte qu’elle fonctionne sans avoir besoin de la moindre maintenance. Son concepteur l’a également équipée d’une batterie qui permet de fournir une alimentation ininterrompue à l’ensemble du système, quel que soit le débit d’eau. Enfin, le produit est doté d’une protection qui empêche tout dégât lié à un coup de bélier, c’est-à-dire une variation brusque de la pression de l’eau dans la canalisation qui peut parfois être dévastatrice. Plus d’infos sur save-innovations.com.
Mais le débit du réseau d’eau vient d’où, à votre avis ? Que ce soit en pompage direct dans les nappes ou depuis des châteaux d’eau, ce sont des moteurs électriques qui consomment de l’électricité pour pressuriser l’eau afin qu’elle arrive chez les consommateurs (sauf peut-être en montagne, et encore…).
En résumé : ces turbines vont freiner l’eau et obliger les pompes existantes à… consommer davantage ! Bref, pour moi, aucun intérêt.
… Et s’il ne s’agit que d’alimenter de l’instrumentation (et non des consommateurs), un tirage de câble en BT coûtera moins cher et sera plus fiable qu’une usine à gaz enterrée et coûteuse a entretenir
m/s est une vitesse et non un débit…