Dans sa chanson « Sea, Sex and Sun » sortie en 1978, Serge Gainsbourg emploie un terme que l’on a aujourd’hui oublié. Il chante : « Tes petits seins de bakélite. Qui s’agitent ». Si vous l’écoutez aujourd’hui, vous vous demandez peut-être ce qu’est cette bakélite à laquelle il fait référence ? Sachez qu’il parle sans doute d’un vêtement sexy de l’époque, le bustier en bakélite, semblable à un bustier en simili cuir ou en latex. La bakélite est une très vieille invention et elle fut le premier plastique fait de polymères synthétiques. Alors que le plastique que l’on dira traditionnel provoque de larges débats et pollue le monde entier, la bakélite pourrait-elle refaire surface ? Retour sur cette invention presque oubliée, qui pourrait connaître un nouvel essor.
Qui a inventé la bakélite ?
La bakélite est un matériau synthétique qui a été le premier plastique fabriqué de manière entièrement synthétique. Elle a été développée par le chimiste belge Leo Baekeland en 1907 et a rapidement gagné en popularité en tant que matériau isolant et résistant à la chaleur. La bakélite est un type de résine phénolique, produite par la réaction chimique entre le phénol et le formaldéhyde. Ce matériau possède plusieurs propriétés intéressantes qui en ont fait un choix populaire dans diverses applications. Cependant, la présence de formaldéhyde, reconnu toxique et potentiellement cancérigène depuis, a fortement ralenti son utilisation.
Quelles sont les propriétés et les utilisations de la bakélite ?
La bakélite est résistante à la chaleur et aux produits chimiques. C’est pourquoi c’est un matériau idéal pour les applications électriques et les pièces soumises à des conditions difficiles. De plus, elle est un isolant électrique efficace, ce qui en fait un choix courant pour les prises, les interrupteurs et autres composants électriques. Elle est également utilisée dans la fabrication de poignées de casseroles et d’ustensiles de cuisine, en raison de sa résistance à la chaleur. La bakélite a été largement utilisée dans l’industrie automobile, notamment pour les pièces électriques, les tableaux de bord et les freins.
Elle a également été utilisée dans la fabrication de téléphones, de radios, d’appareils électroménagers et d’autres produits de consommation. Souvenez-vous des vieux postes brillants, avec un énorme bouton qu’il fallait tourner pour chopper une station, ils étaient en bakélite. Les anciens ventilateurs étaient aussi fabriqués à base de bakélite. Soulignons que ce matériau a révolutionné le monde de l’industrie dans de nombreux domaines. D’ailleurs, elle continue d’être utilisée dans certains domaines spécifiques où ses propriétés uniques sont nécessaires.
La bakélite pourrait-elle, alors, revenir en force ?
Sur le fond, la réponse à cette question est oui, car elle procure de nombreuses possibilités. Toutefois, sur la forme, il semble quasiment impossible que la bakélite vienne remplacer le plastique. Et ce, pour la simple et bonne raison qu’elle serait presque une hérésie pour l’environnement. Comme nous vous l’avons expliqué plus haut, la bakélite contient du formaldéhyde, un composé toxique et sa fabrication peut impliquer l’utilisation de produits chimiques nocifs. Les fabricants actuels cherchent plutôt à neutraliser le formaldéhyde, comme Dyson l’a fait avec son purificateur d’air. Alors, elle est révolutionnaire la bakélite, mais totalement obsolète. Qu’en pensez-vous ?
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C’était un progrès mais…. En son temps. Et on ne remonte pas le temps. Il arrive que l’on réutilise une partie d’un dispositif an ien pour le réutiliser autrement en l’ameliorant généralement comme c’est le cas des éoliennes qui reprennent l’idée d’exoiter la force du vent et en utilisant une helices comme le faisaient les anciens moulins mais d’une part en en modifiant les profiles et pour entraîner un alternateur et non une meule à moudre le grain. Et pour cela ce n’est pas les anciens moulins qui reviennent.
Un véritable retour d’un dispositif ancien ne s’est jamais vu.
La bakélite peut revenir très fort mais seulement pour des formes pas élastique du à la dureté et la no reformabilité du matériel. elle est très résistant au feu et ça sans avoir recours aux additives comme pour le polyurethanee les polyester etc.
Et il est un plastique qui peut être manger par des bactéries type colii. Avec des fillers comme la chanvre des copeaux de bois il substitue facilement des poliurethanes aussi cancérigène et des polistyrole des appareils d aujourd hui avec des additives antifeu cancerogene
Le bakélite ne contient plus de formaldéhyde si la mélange est bien fait sauf à sa production.
À mon avis Gainsbourg faisait plutôt allusion aux petits seins très fermes d’une jeune femme noire, éventuellement rendus brillants par la chaleur torride qu’exhale la chanson.
Le bakélite, qui chauffe bien qu’il est très resistant degage une odeur très désagréable lorsque chauffé.
Comme les poignées des chaudrons que la flamme du poêle à gaz lèchait occasionnellement
Ou, une fois placé au four, ou lors d’un short électrique » un cour de circuit »
Dans une radio ou un panneau électrique, j’ai encore cet odeur en mémoire depuis toute ses années
Ce matériau à prouve son utilité.
On pourrait le remettre en service à peu de frais, éventuellement en remplaçant sa composante nocive par une autre…
Bien d’accord avec cette proposition !
Quel sujet sans intérêt.. Comme si on nous demandait de retourner à l’âge de pierre..Le ou la rédactrice est renumerée pour ça?
Quel commentaire sans intérêt qu’est le vôtre surtout… Vous n’avez probablement jamais eu un objet en Bakélite entre les mains… Soit… Et sachez que l’on dit rémunéré et non « rénuméré »