Charlotte, Valentine, Nicolas et Maxime, 4 étudiants en terminale S veulent transformer en électricité le ruissellement de l’eau de pluie et les eaux usagées de nos habitations. L’idée aussi simple que géniale consiste à « intégrer des turbines dans les canalisations d’un immeuble afin de transformer l’énergie potentielle de position en énergie cinétique puis en énergie électrique » nous explique Charlotte dans la vidéo de présentation du projet. Le concept peut être installé pour convertir l’eau de pluie en énergie, mais également les eaux usées précise la jeune étudiante.
Comment ça marche ? L’eau qui se déverse dans les gouttières et les canalisations entraîne les pales de plusieurs turbines. Un alternateur transforme ensuite l’énergie cinétique en énergie électrique directement utilisable par les habitants, le surplus est stocké dans des batteries. Un système qui s’inspire des centrales hydrauliques avec les barrages ou les moulins qui produisent de l’énergie.
Un concept « réaliste et envisageable industriellement »
Ce « projet est réaliste et envisageable industriellement » explique leur professeur de sciences physiques Paul Gravejat. En effet, après plusieurs simulations, ce concept permettrait à une famille de 4 personnes de réduire sa facture d’énergie de 15 à 20 % par an, jusqu’à 30% dans certaines villes comme à Biarritz.
« Nous basons nos calculs sur une famille de 4 personnes dans un appartement de 100 m² dans un immeuble de 5 étages. Leur facture d’électricité est de 1781 euros par an en utilisant le tarif de base d’EDF. Annuellement, ils ont une consommation de 120 m^3 d’eau et il pleut 800 litres d’eau par m² dans le Rhône. Selon nos calculs, il est possible de récupérer 250m^3 d’eau. Ce système pourra réduire la facture de 15%. »
Un système qui ne fonctionne que quand il pleut ?
Pas forcément nous expliquent les étudiants. En plus de l’eau grise, les 4 jeunes chercheurs veulent assurer un écoulement continu de l’eau grâce à des citernes placées à chaque étage.
Et la suite ?
« Le plus incroyable est de savoir que nous avons la possibilité de poursuivre notre projet. J’hésitais avec la médecine mais cette expérience m’a permis de trancher » raconte Charlotte dans le journal 20 minutes.
Bravo à ces 4 jeunes qui décrochent le premier prix du concours Science Factor, concours national d’innovation technique et scientifique. C’est amplement mérité !
1 litre que descend d’1 mètre c’est 10W d’énergie potentiel 5à6 W avec les pertes de rendement d’une micro machine
la meilleur piste pour le moment c’est plutôt d’économiser notre énergie disponible
Ce projet en est où ?
L’idée est en test grandeur réelle ?
Comme demandait Sébastien, le projet en est où? Test? Etc…