
Quand les oiseaux chantent plus fort que le ventilateur de votre poêle à granulés, il est temps de le mettre en pause. Oui, mais pas n’importe comment ! Avec le retour du soleil et les premières soirées sans chaussettes, on a envie de dire adieu aux pellets… jusqu’à l’hiver prochain. Mais stopper un poêle à granulés, ce n’est pas uniquement appuyer sur un bouton et filer au jardin. Un arrêt bien mené prolonge sa durée de vie et vous évite la fameuse panne surprise un 25 décembre. Alors comment arrêter votre poêle à pellets ? Réponses dans cet article.
Nettoyer pour mieux redémarrer : l’entretien malin avant l’été
Première étape ? Le laisser s’éteindre tout seul. Ne rechargez plus le réservoir : il s’arrêtera une fois les granulés brûlés. Cette extinction naturelle évite la surchauffe des composants électroniques et garantit une combustion complète. Ensuite, on vide les restes : le réservoir, le brasier, le cendrier, tout doit y passer. Attention, utilisez bien un aspirateur à cendres, pas celui que vous employez pour les miettes du petit-déj.
Un poêle qui ronronne en hiver, c’est un poêle bichonné au printemps.
Le nettoyage, ce n’est pas juste pour faire joli : les cendres accumulées peuvent boucher les conduits et, avec l’humidité estivale, bonjour la rouille. Videz bien les pellets restants, car ils gonflent avec l’humidité et risquent de former des bouchons. Ensuite, nettoyez la vitre (avec de la cendre et du papier journal, si si, ça marche !), la grille, le foyer, et n’oubliez pas l’extérieur du poêle. On termine par un coup de chiffon humide. Pour les conduits de fumée, l’échangeur thermique ou les joints internes, on laisse faire les pros. C’est plus sûr, en France, le ramonage des poêles à bois doit être fait une fois par an. Même si ce n’est pas une obligation au sens légal, c’est tout de même hyper recommandé.
Ce qu’il faut absolument faire avant de dire au revoir à votre poêle
Étape incontournable | Pourquoi c’est important ? |
Laisser le poêle s’éteindre tout seul | Évite les résidus de combustion et protège les composants |
Vider le réservoir de granulés | Empêche l’humidité de les faire gonfler et moisir |
Aspirer les cendres | Préserve les conduits et évite la corrosion |
Nettoyer la vitre et les parois | Pour un allumage net et sans suie à l’automne |
Débrancher le poêle | Protège l’électronique des surtensions estivales |
Laisser entrouvert | Favorise la circulation de l’air et limite l’humidité |
Mettre un bol de riz dans le foyer | Le petit plus pour chasser l’humidité naturellement |
L’entretien annuel : à confier à un pro… au bon moment !
Vous avez suivi toutes les étapes ? Bravo ! Mais pour être tranquille toute la saison prochaine, le passage d’un technicien certifié reste la cerise sur le gâteau. Il vérifiera les joints, nettoiera les conduits d’évacuation, contrôlera l’électronique et pourra même remplacer les pièces fatiguées. Et surtout, ne vous y prenez pas en septembre, quand tout le monde s’affole.
Mai et juin, c’est le bon créneau : les agendas des techniciens sont encore vides. Alors, prêts à offrir à votre poêle une retraite estivale bien méritée pour éviter les mauvaises surprises l’hiver prochain ? Vous avez une anecdote ou une remarque ? Dites-nous tout ! Nous serions ravis de lire votre retour d’expérience. Et si vous avez repéré une coquille, cliquez ici pour publier un commentaire .