Remplacer la chaîne de vélo par une courroie, beaucoup d’avantages et peu d’inconvénients

Roulez en ville sans bruit, sans cambouis et avec un entretien minimal : la courroie est sur le point de détrôner la chaîne.

Vous vous souvenez de la première fois où vous avez essayé un vélo électrique ? Pour ma part, c’était une révélation. Plus de montées interminables, plus de sueur avant d’arriver au bureau. Les vélos électriques ont pris une ampleur phénoménale lors de la crise de la COVID-19, quand tout le monde cherchait un moyen de se déplacer, les transports en commun étant soit interdits, soit un nid à coronavirus ! Mais, récemment, une innovation a poussé cette expérience encore plus loin : la courroie de transmission. Plus silencieuse, plus propre et terriblement pratique, elle commence à remplacer la chaîne traditionnelle sur de nombreux vélos électriques. Et, je pense sincèrement qu’elle est « l’avenir du vélo électrique ». Pourquoi ? Réponse dans cet article.

Plus durable, plus fiable : la courroie, un choix intelligent

Cette courroie pour vélo me fait penser aux voitures ! La chaîne de distribution a progressivement remplacé la courroie de distribution, évitant de la changer fréquemment, mais surtout la « casse moteur » en cas de courroie qui claque ! Pour les vélos électriques, c’est sensiblement la même chose. Avec une courroie, vous pouvez dire adieu à l’entretien constant de votre chaîne métallique. Avec une durée de vie estimée à 20 000 km, soit trois fois plus qu’une chaîne classique, la courroie de transmission est une alliée durable pour vos déplacements quotidiens. C’est une véritable révolution qui débute, même si les réparateurs de vélos, ne la voient pas d’un si bon œil. Une courroie pour vélo est composée de polyuréthane et de fibres de carbone, elle résiste aux tensions, ne se rouille pas et ne se détériore pas aussi rapidement que sa rivale métallique. En plus, elle ne nécessite pas de graissage ni de réglages fréquents. Un petit nettoyage à l’eau suffit et vos mains éviteront la rencontre désagréable avec le cambouis !

Un vélo avec une courroie de transmission.
Les constructeurs sont de plus en plus nombreux à passer de la chaine à une courroie sur leurs modèles de vélos. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Une glisse tout en douceur pour la ville

Outre son côté pratique au niveau de l’entretien, elle est aussi beaucoup plus résistante aux arrêts fréquents, surtout si vous roulez en ville. Vous savez que les arrêts fréquents et les démarrages brusques peuvent rapidement transformer vos trajets en un parcours du combattant. Avec une courroie, tout devient plus fluide. Vous pouvez même changer de vitesse à l’arrêt, un avantage indéniable aux feux rouges. Et puis, avec une courroie, fini les bruits de chaîne, pas toujours rassurants : tout se fait en douceur, sans bruit, pour une expérience des plus agréables. Et, vous pourrez même rouler tout de blanc vêtu, la courroie ne demande pas d’huile, et ne salira donc pas vos vêtements !

Le prix de l’innovation : un investissement à long terme

Alors, pourquoi n’a-t-on pas tous, une courroie sur notre vélo électrique ? La réponse est simple : le prix. Avec un surcoût estimé de 10 à 20 % par rapport à un modèle équipé d’une chaîne, les vélos à courroie demandent un investissement initial plus élevé. Néanmoins, et face à l’engouement des utilisateurs, cet écart pourrait bien diminuer avec le temps, à mesure que cette technologie se démocratise. C’est un peu le principe de l’offre et de la demande…

 

Gros plan sur une courroie de vélo.
De plus en plus de vélos ont une courroie qui remplace leur chaine. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Et, on espère que le prix deviendra plus accessible rapidement ! Alors, seriez-vous prêts à franchir le pas et investir dans un vélo à courroie ? Pensez-vous que cette innovation pourrait devenir la nouvelle norme ou préférez-vous rester fidèle à la bonne vieille chaîne métallique ? Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

21 commentaires

  1. Je souhaite passer à la courroie + vitesses intégrées au moyeu depuis quelques temps, mais mon vélo (électrique, pour raisons de santé) n’étant pas compatible avec les moyeux du marché, cela implique d’en acheter un neuf.
    Et effectivement, c’est cher.
    Ce qui fait le prix n’est pas la courroie elle-même, mais plutôt le système de vitesses en moyeu (Shimano Nexus, SRAM, Rohloff…), obligatoire vu qu’un dérailleur ne fonctionne qu’avec une chaine.
    Je change ma chaine tous les 2000 km sur mon VAE, ça revient vite. Sans compter les petits soucis d’ajustements fréquents du dérailleur pour ne pas se retrouver avec un des pignons qui saute (c’est plutôt la chaine qui saute le pignon).

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    1. Pas possible de mettre une courroie sur un vélo qui n’était pas prévu pour. Le cadre doit avoir une ouverture spéciale pour pouvoir monter et démonter la courroie

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    1. La courroie a besoin d’une ouverture au niveau de la fourche arrière pour être installée, c’est donc peu probable.
      De plus, une courroie n’est pas compatible avec un dérailleur classique, il faut un moyeu intégré.

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  2. 2000 kms avec une chaîne ???
    Avec mon vae j’ai fait 12000 kms avec ma chaîne et à la révision le gars m’a dit que tout etait bon ,dérailleur, chaîne,plateau etc …
    Engin toute la transmission etait bonne pourtant c »est un fat bike de 35 kgs avec moi 90 kgs la transmission tient et on dit les velos moma c’est de le m……

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    1. Ta transmission est certainement flingué mais comme le moteur te propulse ta chaîne n’est pas soumis à de forte tension. Eteint ton vélo, met toi en danceuse sur le petit pignon et tu verra si ça saute ou pas.
      La personne qui a fait 2000 kms avais sûrement le moteur au pédalier et ne change certainement jamais de vitesse ce qui induit une usure prématuré de son pignon puis de sa chaîne

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  3. L’absence de rouille et de cambouis est un vrai avantage. Les inconvénients majeurs : le cadre doit pouvoir s’ouvrir pour passer la courroie, ce qui cause fragilité, poids supplémentaire et impossibilité d’installer une courroie sur un cadre prévu pour une chaîne. Et si on démonte la roue arrière pour une crevaison ou changer le pneu, il faut un diapason pour retendre la courroie correctement, difficile à faire soi même. Du coup on trouve maintenant des tutos pour réparer une crevaison sans démonter la roue, c’est galère mais faisable paraît il…

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  4. Cette courroie pour vélo me fait penser aux voitures ! La chaîne de distribution a progressivement remplacé la courroie de distribution, évitant de la changer fréquemment, mais surtout la « casse moteur » en cas de courroie qui claque !

    Je pense que c’est le contraire que voulait dire l’auteur

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  5. Une chaine graissee a un rendement proche de 100%, je serais surpris qu’une courroie fasse aussi bien. Et si vous la mettez entre Les jambes d’un mark cavendish capable d’envoyer un gros kilowatt dans le pedalier, il se passe quoi ?

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  6. Si je me fie à l’auto la chaîne de distribution a été remplacer par courroie et revenu à chaîne ,courroie125,000kilo chaîne illimité sans la changer mes plus silencieux avec courroie.pour la propreté j’aimerais mieux une courroie

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  7. Je possède un vae Peugeot avec une courroie et moyeu Nuvinci depuis 6 avec 15000 kms au compteur, utilisation quotidienne velotaf. Quel bonheur, pas un réglage de fait depuis le début, toute la transmission est d origine et aucun signe visible de fatigue. Absence de bruit par rapport a une chaîne. Pour les crevaison et les difficultés à réparer pour moi pas de soucis avec les pneus marathon plus depuis leur mise en place il y 10000 kms pas une crevaison alors que 1/3 de mon itinéraire est sur chemin. L absence de graisse est un vrai plus pour moi qui vait au boulot en habit classe pas de risques de sécurité salir a ce niveau là.Le seul inconvénient que je vois c est que la transmission tire un peu court sur ce vélo et qu il est donc quasi impossible de changer le ratio car peu de diversité/disponibilité de couronne d entraînement et de courroie et l ecartement entre les couronnesnétant quasi fixe peu de l altitude pour faire un remplacement.

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  8. Bonjour,
    J’ai adopté le vélo mécanique à courroie pour le vélotaf depuis un an et 3600 Km. Tous les avantages que vous décrivez dans votre article sont réels. Mais la « galère » arrive lorsque que vous devez réparer une crevaison sur la roue arrière. Le démontage et remontage d’une roue avec un moyeu intégré n’est pas une mince affaire.
    Revenir à la chaîne pour le vélotaf? JAMAIS !

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  9. Les courroies ont certes des avantages cités dans l’article mais possèdent également des désavantages.
    En effet la plupart des vélos équipés de courroie ont des moteurs dans le moyeu, généralement pas très puissants donc plutôt pour des déplacements sur le plat.
    La transmission ne permet pas de pouvoir passer partout à moins d’avoir de très bonnes jambes !! La durabilité n’est pas toujours au rdv, bien vérifié lors de l’achat si la courroie n’a pas de défaut, ça peut arriver.
    Bref je reste mitigé en tant que vélociste sur cette innovation et je préfère de très loin une transmission classique sur un vae avec moteur bosch pédalier qui pour moi est plus robuste, durable et efficace.

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  10. Je confirme un vélo électrique à courroie c’est top. Il y a 3 ans que j’en ai 1. Et il va bien. Un starway avec 3 niveau d’assistance et un booster. Allez voir son prix actuel car a l’époque il coûtait moins de 2000€.

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