Depuis quelques mois déjà, on entend beaucoup parler de deux nouvelles technologies dans la lutte contre la propagation du Covid 19. Il s’agit des purificateurs d’air et des capteurs de CO2, mais que sont exactement ces nouveaux venus, désormais conseillés dans les écoles de notre pays. Avant la pandémie mondiale qui n’en finit plus de faire des vagues, nous ne parlions pas de ces appareils qui, pourtant existaient déjà. Ils s’apparentaient plutôt à des gadgets qu’à des appareils primordiaux de nos quotidiens. Aujourd’hui, les autorités conseillent de les installer partout, que ce soit dans nos intérieurs ou dans les lieux publics. Mais quelles sont leurs fonctionnalités exactes ? Nous allons essayer de vous expliquer tout ça !
C’est quoi un purificateur d’air ?
Un purificateur d’air est un appareil qui assure la filtration de l’air dans un lieu clos. Grâce à un système de filtration plus ou moins élaboré (HEPA 13 / HEPA 14) il va servir de « nettoyeur » de l’air ambiant. Le purificateur d’air va aspirer l’air pollué de la pièce, le filtrer puis le réinjecter dénuer des bactéries. Il s’avère particulièrement recommandé dans les lieux à forte concentration de public, qui peuvent difficilement bénéficier d’un renouvellement naturel de l’air ambiant… Aérez 10 minutes chaque heure est le leitmotiv de notre gouvernement depuis quelques mois… Mais parfois c’est un peu plus compliqué, le purificateur d’air est donc prévu pour palier le manque de possibilité d’aération. Nous avions testé le purificateur d’air Dyson Purifier HEPA Formaldéhyde, une innovation qui permettait aussi de capter cette substance (le formaldéhyde) que l’on retrouve dans les peintures intérieures par exemple.
C’est quoi un capteur de CO2 ?
Le capteur de CO2 est un petit appareil moins couteux qui va informer l’utilisateur de la quantité de CO2 présente dans une pièce. L’ouverture régulière des fenêtres résout en général le problème puisque l’air frais peut entrer. Les capteurs de CO2 ont désormais envahi les écoles d’Allemagne, du Québec ou d’Irlande. Et ils commencent à arriver dans nos écoles.
En fait ce petit appareil est une aide au professeur, qui, dès que le seuil de CO2 acceptable est atteint pourront ouvrir les fenêtres à bon escient… N’oublions pas qu’ouvrir les fenêtres quand il fait -5°C dehors à des conséquences sur les factures d’énergie… Les capteurs de CO2 pourraient donc être une manière de savoir quand aérer au bon moment, sans surconsommer. Il est possible également d’installer ces capteurs dans la sphère privée, cela permet de savoir exactement quand il faut aérer et faire des économies sur la prochaine facture de chauffage !
Ces capteurs de CO2 permettent de mesurer la concentration en dioxyde de carbone expiré par la respiration humaine. Le Haut Conseil de la Santé (HCS) recommande de ne jamais dépasser le seuil de 600 ppm (parties par million). Et au-delà de 800 ppm, il faut normalement quitter la pièce et aérer au maximum.
Combien ça coûte ?
Si l’Etat ne préconise pour le moment pas la généralisation des dispositifs dans les écoles, l’idée d’aides aux collectivités commencent à faire son chemin. Un purificateur d’air comme celui que nous avions testé coûte plus de 700€ l’unité… Lorsqu’il faut équiper une ou plusieurs écoles, le coût est évidemment énorme. En revanche, les capteurs de CO2 sont beaucoup plus accessibles financièrement mais ne remplaceront pas l’aération naturelle recommandée. Ces capteurs se trouvent aux alentours de 50€ pièce, et doivent être installés dans chaque pièce ou classe. Si vous faites partie d’une collectivité, sachez que certaines associations aident au financement comme l’ALEC (Agence Locale de l’Energie et du Climat) ou l’AMF (Association des Maires de France)… En attendant une possible aide de l’Etat dans les prochains mois ?
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