Skirail Trampe : la Norvège a inventé un dispositif génial pour aider les cyclistes à monter les pentes très raides

Vélo et rues en pente ne font pas toujours bon ménage. Sauf à Trondheim, où une invention astucieuse change la donne !

Vous aimez sillonner les rues de vos villes respectives à vélo et redécouvrir leurs trésors cachés ? C’est plutôt une excellente idée. Toutefois, dans certains quartiers ou dans certaines villes, il faut avoir le cœur bien accroché ! Prenons Paris, notamment le quartier de Montmartre, qui découragera probablement de nombreux cyclistes. Le 18ᵉ arrondissement, sa place du Tertre ou son quartier des Abbesses, est magnifique, mais qu’il est fatigant à arpenter ! À vélo, c’est presque mission impossible de s’attaquer à toutes les pentes qui s’y trouvent. Ou alors, il faut avoir gagné le Tour de France, et l’étape du col du Galibier ! En Norvège, dans la ville de Trondheim, ils ont la solution : un ascenseur à vélo ! Original, mais particulièrement génial. Découverte.

Un ascenseur pour vélos, vraiment ?

Cette étonnante invention a été baptisée The Trampe bicycle lift ou Sykkelheisen Trampe en norvégien. Inventée par Jarle Wanwik en 1993, cela fait donc 30 ans qu’elle existe et utilisée chaque jour à Trondheim, en Norvège. Le système de levage pour vélos a été développé par l’entreprise Skirail, pour une pente de 20 % (1:5) sur une longueur de 130 m. Il permet aux cyclistes de grimper cette pente à une vitesse de 7 km/h environ et se situe le long du trottoir de Brubakken à Bakklandet. En 2013, The Trampe bicycle a même été modernisé par l’inventeur et rebaptisé CycloCable. C’est un genre de téléski, mais pour vélos ! Original et pratique, non ?

Ascenseur pour bicyclettes, Trondheim, Norvège
Ascenseur pour bicyclettes, Trondheim, Norvège. Image d’illustration. Crédit photo : Wikipédia Domaine public / Diego Delso, CC BY-SA 4.0

Comment emprunter The Trampe bicycle ?

Nous aurions pu nous attendre à ce que l’usage de cette invention soit payant. Il n’en est rien, tout est complètement gratuit et en libre accès pour les habitants et les nombreux touristes qui l’empruntent chaque jour. L’utilisation ne nécessite aucune compétence particulière de la part des utilisateurs. Lors de l’embarquement, le pied droit doit être positionné sur le point de départ, tandis que le pied gauche demeure sur la pédale du vélo. Après avoir enclenché le bouton de démarrage, l’utilisateur est propulsé vers l’avant et un repose-pied émerge. Cependant, de nombreux cyclistes ne maintiennent pas leur jambe droite tendue et sont souvent victimes de chutes. L’ascenseur peut transporter cinq personnes à la fois et peut aussi être utilisé par tous les autres véhicules (trottinette, poussette, scooter, etc.)

Comment le Trampe bicycle a-t-il été conçu ?

À ses débuts, le système initial se composait d’un rail au sol et d’une série de petites pédales motorisées se déplaçant le long de ce rail. Les coureurs n’avaient qu’à poser un pied sur la pédale et étaient ainsi propulsés vers le haut. En 2013, le système a été entièrement repensé et relancé sous le nom de CycloCable par la société d’ingénierie française SKIRAIL, filiale du groupe POMA. La nouvelle conception a intégré des améliorations significatives en matière de sécurité et de capacité, garantissant une utilisation plus fiable et plus efficace.

L'ascenseur à vélos Trampe ( en norvégien: Sykkelheisen Trampe ) est un ascenseur à vélos situé à Trondheim, en Norvège, inventé et installé en 1993 par Jarle Wanwik.
L’ascenseur à vélos Trampe (en norvégien : Sykkelheisen Trampe) est un ascenseur à vélos situé à Trondheim, en Norvège, inventé et installé en 1993 par Jarle Wanwik. Image d’illustration. Crédit photo : Wikipédia Domaine public / Diego Delso, CC BY-SA 4.0,

Les mécanismes ont été optimisés pour prévenir l’usure due à une utilisation continue et aux conditions météorologiques. Depuis son introduction, le Trampe est devenu une attraction locale incontournable et un outil précieux pour les cyclistes, facilitant la montée d’une des pentes les plus abruptes de la ville. De nombreuses villes ont apparemment manifesté de l’intérêt pour cette drôle d’invention, mais peu semble être passé à l’action. Pourtant, c’est génial, non ? Que pensez-vous de cette invention ? N’hésitez pas à partager votre avis, vos remarques ou nous signaler une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

Rejoignez nos 900 000 abonnés via notre Newsletter , Google Actualité et WhatsApp
Source
En.wikipedia.org/wikiCommons.wikimedia.org

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

9 commentaires

  1. Vraiment très ingénieux comme système. Dommage qu’il n’y en ait pas davantage dans le monde car je sais qu’il y a beaucoup de côtes raides existent comme par la où j’habite. Je suis à la frontière d’un plateau avec une côte bien raide. À son créateur

    0
    0
  2. Je l’ai essayé, c’est un peu « casse-gueule » au début, mais c’est quand même génial !
    Peu, certainement, être amélioré ! Lol !

    0
    0
  3. J’avais vu ça dans un pays nordique il y a bien longtemps mais il me semble que c’était en Suéde.
    En tout cas c’est très futé.

    0
    0

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page