Comment faire venir le solaire en ville, en évitant d’artificialiser davantage ? En décembre dernier, Nathalie vous parlait dans cet article, du projet de Pierre Hurmic, le maire de Bordeaux. Son idée était de « recouvrir » en partie, la rocade bordelaise d’ombrières photovoltaïques pour un coût de plusieurs milliards d’euros. Ce projet, écologiquement très intéressant, ne verra pas le jour dans l’immédiat, ou du moins, pas dans sa totalité. Néanmoins, l’État, par le biais de la Préfecture de Gironde, vient de donner son accord pour installer sept hectares d’ombrières photovoltaïques. Un début prometteur pour le maire, qui souhaite augmenter la production d’énergies renouvelables dans sa ville. Présentation.
Une ombrière bardée de panneaux solaires
Vous avez probablement déjà « rencontré » une ombrière photovoltaïque, sur un parking, par exemple. Une ombrière photovoltaïque est, en réalité, une structure équipée de panneaux solaires qui produit de l’électricité tout en offrant de l’ombre. Elle est souvent installée au-dessus des parkings ou dans des espaces publics pour protéger les véhicules ou les personnes du soleil et des intempéries. En plus de générer de l’énergie renouvelable, ces installations permettent d’optimiser des espaces déjà utilisés, sans nécessiter de nouvelles surfaces au sol, et contribuent à la transition énergétique en fournissant une source d’électricité propre. Et, c’est là, tout l’enjeu du projet du maire de Bordeaux : utiliser l’espace déjà bâti pour produire de l’énergie, sans artificialiser ni bétonner des surfaces supplémentaires.
Un projet titanesque sur plus de 7 hectares
La préfecture propose l’installation de panneaux photovoltaïques sur environ sept hectares le long du périphérique de Bordeaux, près des échangeurs de Pessac, Villenave-d’Ornon et Bouliac. Ce projet s’inscrit dans une volonté d’expansion des énergies renouvelables et vise à utiliser des espaces déjà artificialisés pour éviter de nuire aux écosystèmes naturels. Ce projet ambitieux est en lien avec « alliance de Bordeaux pour l’énergie solaire », lancée par le maire Pierre Hurmic, politiquement étiqueté écologiste, faut-il le préciser ? Le petit plus de la Préfecture étant de laisser les entreprises intéressées par l’installation, profiter de l’occupation domaniale pendant 30 ans. Ce qui leur permettrait une exploitation pérenne, bien entendu.
Quels seront les défis liés à cette solarisation urbaine ?
La mise en place de tels projets ne sera pas sans difficulté, notamment concernant l’impact sur l’environnement. La construction des ombrières pourrait, comme souvent, déclencher les foudres de militants écologistes, comme cela est arrivé à plusieurs reprises en Gironde. Pour éviter ces désagréments qui retarderaient la mise en œuvre du chantier, les autorités et les porteurs de projets cherchent des solutions pour développer des infrastructures solaires sans compromettre la biodiversité.
L’utilisation de zones déjà urbanisées ou inutilisées, comme les abords d’autoroutes et de rocades, pourrait permettre d’atteindre cet équilibre, conciliant transition énergétique et préservation de l’environnement. Si ce projet est mené à termes, la ville de Bordeaux deviendra un exemple en matière d’énergies renouvelables ! Et, vous ? Que pensez-vous de ce projet ? Imaginez-vous ces ombrières dans votre ville, si vous n’êtes pas Bordelais, bien sûr ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Il ne manque plus que la recharge sans fil pour les voitures électriques et on est bon
La recharge sans fil pour les VE n’est pas pour tout de suite…